<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH100/arton102934-ea2ee.jpg?1614293965" width="150" height="100"></p>
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<p>(Ouagadougou, 25 février 2021), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, garant de l&rsquo;indépendance du pouvoir judiciaire, a présidé ce matin au palais présidentiel, la rencontre statutaire avec les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le thème retenu était « la justice burkinabè entre besoin d&rsquo;indépendance et besoin de complémentarité avec les autres pouvoirs ».</p>
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<p>A la fin de la session, le président du Faso a fait le point des travaux à la presse.<br class="autobr"><br />
« Nous pouvons féliciter les magistrats pour le travail qui a été abattu nonobstant le contexte assez difficile aussi bien au plan sécuritaire qu&rsquo;au plan social en 2019. Nous nous sommes d&rsquo;ailleurs engagés à poursuivre la réflexion pour trouver les solutions les plus appropriées pour permettre à la justice de pouvoir jouer son rôle », a déclaré le chef de l&rsquo;Etat.</p>
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<p>Roch Marc Christian Kaboré a également « salué et encouragé » toutes les personnes « qui vivent dans des zones à haut risque et qui mènent courageusement leurs activités ». Pour le chef de l&rsquo;Etat, il faut reconnaître le mérite de toutes ces personnes en faisant en sorte que la justice puisse être rendue partout au Burkina Faso.</p>
<p>Pour le président du Faso, l&rsquo;indépendance de la justice doit s&rsquo;apprécier au double plan des « prérogatives » des juges et des « jugements qu&rsquo;ils rendent, de manière à être suffisamment indépendants pour ne pas subir des pressions, d&rsquo;où qu&rsquo;elles viennent, pour prendre des positions qui ne sont pas conformes au droit appliqué dans notre pays ».</p>
<p><span class="spip_document_118375 spip_documents spip_documents_center"><br />
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<p>Le chef de l&rsquo;Etat a par ailleurs relevé des insuffisances dans l&rsquo;appréciation de cette indépendance aussi bien de la part du gouvernement que des magistrats. « Je crois que nous nous sommes bien compris (…) et nous avons pris l&rsquo;engagement de part et d&rsquo;autre de corriger les imperfections », a expliqué le président du Faso.<br class="autobr"><br />
« Il y a un besoin de complémentarité entre les pouvoirs constitutionnels », a estimé pour sa part le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Jean Mazobé Kondé, s&rsquo;adressant à son tour aux médias. L&rsquo;indépendance du pouvoir judiciaire « pour mieux s&rsquo;affirmer, a besoin qu&rsquo;elle soit accompagnée par les autres pouvoirs (…). Le dialogue va se poursuivre et nous espérons qu&rsquo;il va aboutir à des résultats concluants » a-t-il conclu.</p>
<p><strong>Direction de la communication de la présidence du Faso</strong></p>
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