Plus d’une vingtaine de présumés terroristes ont été libérés en 2020 par le gouvernement Burkinabè dans le cadre de négociation pour la paix avec le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), révèle le journal d’investigation L’évènement dans une parution quelques jours après des propos d’Emmanuel Macron assurant que le président Kaboré a reconnu lors du dernier sommet du G5 à N’djamena avoir “un dialogue politique avec les effecteurs de groupes terroristes”.
Dans la liste des personnes libérées, selon le Journal, on peut noter deux grandes figures, notamment Abdoulaye Sékou Diallo dit Zoubairou et Oumarou Diallo dit Rouga ou Wassiou.
Ces derniers avaient des liens directs avec le chef terroriste Hamadou Kouffa relié au chef du GSIM Iyad Ag Ghaly.
Selon les informations du journal, la négociation a été menée par l’Agence Nationale du Renseignement (ANR) et ont débuté à partir du deuxième semestre de l’année 2019. L’objectif était de créer les conditions pour que le groupe terroriste cesse ses agissements sur le territoire burkinabè.
“Afin donc de jauger la crédibilité de son interlocuteur, l’Etat burkinabè a opéré à des libérations par vague. En effet une première vague de 5 combattants du groupe ont été libérés au premier trimestre 2020. Puis une deuxième, venant ainsi élargir le nombre de libération à 29, écrit le journal.
L’article Burkina : plus de 20 présumes terroristes libérés dans le cadre des négociations avec Iyad AG Ghali (L’évènement) est apparu en premier sur Omega Médias.
Comments
comments