<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH148/arton103047-4e376.jpg?1614721430" width="150" height="148"></p>
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<p><strong>La Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a dressé le bilan de ses activités pour l&rsquo;année 2020 et celui de la mise en œuvre du Plan stratégique de la mandature 2016-2021 qui tire vers sa fin. Cet exercice de redevabilité a été fait au cours d&rsquo;une conférence de presse, ce mardi 2 mars 2021 à Ouagadougou. <br class="autobr"></strong></p>
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<p>Ce quatrième rendez-vous s&rsquo;est déroulé au sein de la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina Faso (CCI-BF) en présence des membres du Bureau consulaire dont Oumar Yugo, président de la Maison de l&rsquo;entreprise du Burkina Faso. Selon le principal animateur de la conférence de presse, le président de l&rsquo;institution, Mahamadi Savadogo, l&rsquo;année 2020 a été une année singulièrement éprouvante pour le Burkina Faso et son économie qui ont dû faire face à la fronde sociale, l&rsquo;insécurité, la pandémie du Covid-19.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le présidium</strong></dt>
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<p>En plus de cela, il a fait observer que ces facteurs ont été exacerbés par la conjoncture économique sous-régionale et internationale marquée par une récession tant redoutée. « Alors que le taux de croissance était initialement attendu à 6,3%, il a été drastiquement réduit à seulement 2% », constate-t-il avec un brin amer. Cette situation a négativement impacté le secteur privé et partant la CCI-BF qui a dû redéfinir ses priorités axées principalement sur le maintien des investissements essentiels, l&rsquo;accompagnement des entreprises vers la résilience et le développement d&rsquo;initiatives en vue de la relance économique post Covid-19. Malgré ce contexte difficile, le secteur privé burkinabè s&rsquo;est montré dynamique et résilient.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les journalistes lors de la conférence de presse</strong></dt>
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<p>En terme de mobilisation des recettes fiscales et douanières, la contribution de la CCI-BF a atteint le seuil de 1 439,6 milliards de F CFA contre 1 424, 9 milliards de F CFA en 2019, foi du président Mahamadi Savadogo. Quant aux investissements directs étrangers nets, ils se sont situés à 172,8 milliards de F CFA contre 113,7 milliards de F CFA en 2019. Ce dynamisme a suscité la création de 15 643 nouvelles entreprises contre 13 137 en 2019.</p>
<p>S&rsquo;agissant des activités propres à la CCI-BF, au nombre des points de satisfaction, à l&rsquo;en croire, l&rsquo;on peut relever la poursuite des travaux d&rsquo;extension et de réhabilitation du port sec de Bobo Dioulasso pour un coût d&rsquo;environ 10 millions de F CFA, l&rsquo;avancée notoire du processus de mobilisation du terrain pour la réhabilitation du port sec multimodal de Ouagadougou, la construction des sièges des délégations consulaires régionales. Autres réalisations à mettre à l&rsquo;actif de la CCI-BF, l&rsquo;achèvement des travaux de construction du parking dédiés aux gros porteurs à Akassato en République du Bénin, l&rsquo;opérationnalisation de l&rsquo;institution de microfinance, SAFINA SA, dont le lancement officiel des activités est prévu pour le vendredi 5 mars prochain.</p>
<dl class="spip_document_118583 spip_documents spip_documents_center">
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>2021 verra l&rsquo;accélération de réalisation des grands projets de la mandature, selon le président Mahamadi Savadogo</strong></dt>
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<p><strong>Des résultats encourageants</strong></p>
<p>Le lancement des activités du projet « archipelago mangue Burkina Faso » et du Programme d&rsquo;appui à la compétitivité en Afrique de l&rsquo;Ouest-volet Burkina Faso font aussi parties des acquis de l&rsquo;année 2020. Dans l&rsquo;ensemble, le programme d&rsquo;activités 2020 présente un taux d&rsquo;exécution physique de 91,56% contre 80,46% en 2019. Ces performances sont positives au regard du contexte sanitaire et sécuritaire national.</p>
<p>Pour ce qui est de l&rsquo;exercice 2021, les objectifs assignés sont encore plus ambitieux. L&rsquo;année 2021 sera incontestablement celle de grands défis pour la CCI-BF. Elle devra relever le double défi de l&rsquo;achèvement des projets majeurs de la Mandature 2016-2021 et celui du renouvellement démocratique de ses instances à travers l&rsquo;organisation des élections consulaires. Ces élections se tiendront au mois de novembre de cette année. Le président de la CCI-BF a saisi l&rsquo;occasion pour inviter l&rsquo;ensemble des opérateurs économiques à privilégier le dialogue et l&rsquo;intérêt collectif pour des élections apaisées, démocratiques et transparentes.</p>
<dl class="spip_document_118584 spip_documents spip_documents_center">
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le président de la Maison de l&rsquo;entreprise du Burkina Faso, Oumar Yugo, expliquant les conditions de participation aux élections</strong></dt>
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<p>De son côté, le président de la Maison de l&rsquo;entreprise, Oumar Yugo, est revenu sur les critères à remplir pour prétendre à la présidence de la CCI-BF. Il faut, selon lui, être élu dans sa sous-corporation ou dans sa corporation, appartenir à une région et faire partie de l&rsquo;Assemblée consulaire. « A l&rsquo;heure actuelle, je ne suis pas sûr que le président Kadhafi est sûr d&rsquo;être élu dans sa sous-catégorie. Deuxièmement, nous sommes un groupe. Le bureau va statuer sur le bilan qu&rsquo;il aura fait. On va analyser les avantages et les inconvénients. Et à ce moment-là, nous mettrons en place une stratégie nationale sur les élections au niveau des régions. A partir du moment où nous serions élus, on choisira en ce moment le candidat le mieux placé pour diriger la CCI-BF », répond-t-il lorsqu&rsquo;on lui demande si le président actuel prendra part aux élections. La cérémonie a pris fin par la remise d&rsquo;attestation de reconnaissance à trois agents admis à la retraite.</p>
<p><strong>Aïssata Laure G. Sidibé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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