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Projets et programmes au Burkina : La Banque mondiale revoit les outils et instruments pour améliorer son portefeuille

La Banque mondiale a tenu une revue conjointe 2020-2021 de son portefeuille pour les projets et programmes au Burkina Faso, ce mardi 2 mars 2021. Il s’agit d’identifier les instruments et outils qui doivent favoriser l’amélioration de la performance des projets et programmes au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, la Banque mondiale finance une trentaine de projets et programmes. En trois ans (de 2018 à janvier 2021), le portefeuille des opérations est passé de trois milliards à plus de sept milliards de dollars américains, a indiqué la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Fam.

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Fam, le contexte actuel les invite à réfléchir sur l’impact des projets sur le terrain.

Cependant, sur le terrain, les contextes sécuritaire et sanitaire ne facilitent pas le bon fonctionnement des actions. « Quels outils et instruments pour l’amélioration de la performance du portefeuille des projets et programmes de la Banque mondiale au Burkina Faso dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile ? » C’est sous ce thème que la Banque et les ministères partenaires se sont penchés au cours de la revue conjointe, ce mardi 2 mars 2021.

Pour Maïmouna Fam, il s’agit de réfléchir ensemble, avec les ministres sectoriels, « sur des mécanismes novateurs de mise en œuvre des projets et programmes ». Et le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, d’enrichir : « La présente revue conjointe du portefeuille entre notre pays et la Banque mondiale symbolise la recherche de solutions, d’outils et d’instruments adaptés pour une meilleure performance du portefeuille des opérations dans le contexte particulier lié à l’insécurité et à la pandémie de la Covid-19 ».

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré (au micro) entouré des ministres concernés par les projets et programmes financés.

« Un impact véritable »

Selon le ministre Lassané Kaboré, le Burkina Faso avait un taux de décaissement (une performance) de 35% en fin 2019. Une année plus tard, le taux a chuté de 15% donc 20%. Ainsi, il fonde son espoir sur les instruments et outils qui seront identifiés et utilisés de commun accord. « Ils devraient contribuer à lever les principaux obstacles à la performances du portefeuille et à capitaliser sur les résultats atteints pour un mieux-être de nos populations éprouvées », a-t-il affirmé.

Une vue des participants à cette revue conjointe.

« On ne peut pas raser quelqu’un à son absence », se convainc Maïmouna Fam. Les ministères qui bénéficient du financement des projets et programmes de la Banque mondiale sont représentés au cours de la revue pour partager leurs expériences. Pour le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, il s’agit du Projet d’amélioration de la qualité de l’éducation (PAQE) financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA environs. « C’est dans ce cadre que nous avons pu réaliser les deux lycées scientifiques de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou qui sont fonctionnels et les résultats très encourageants. Nous saluons le travail qui est fait avec la Banque mondiale qui a un impact véritable », a-t-il confié.

Il faut rappeler que cette revue se tient annuellement. La présente session était prévue se tenir en 2020 mais reportée à cause du Covid-19. Elle s’est déroulée en présentiel avec un effectif réduit et en virtuel pour d’autres participants.

Cryspin Masneang Laoundiki

Lefaso.net

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