Site icon BurkinaInfo – Toute l'information du Burkina Faso en temps réel

Réconciliation nationale : Zéphirin Diabré explique les schémas d’application de sa mission

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH100&sol;arton103117-29207&period;jpg&quest;1614890323" width&equals;"150" height&equals;"100"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Nommé le 10 janvier 2021 ministre d&rsquo&semi;État&comma; ministre auprès de la présidence du Faso&comma; chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale&comma; Zéphirin Diabré était face aux journalistes ce jeudi 4 mars 2021&comma; pour donner plus de détails sur sa mission et expliquer aux hommes de médias les différentes problématiques liées à la question de la réconciliation&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Durant la campagne électorale de novembre 2020&comma; le candidat Roch Kaboré avait pris l&rsquo&semi;engagement de faire de la réconciliation nationale son cheval de bataille&comma; pour permettre aux fils et aux filles du Burkina Faso de se pardonner et d&rsquo&semi;épurer toutes les rancœurs à quelque niveau que ce soit&period; Une fois réélu&comma; le président du Faso a choisi de confier la mission de la réconciliation à Zéphirin Diabré&period; Il a pour tâche non seulement d&rsquo&semi;élaborer la stratégie de réconciliation&comma; de concert avec les différents acteurs&comma; mais aussi de veiller à la prise en compte des expressions plurielles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques de développement&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;118660 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2021-03-04&lowbar;at&lowbar;18&period;34&period;40-2012c&period;jpg&quest;1614890323" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Pour le ministre d&rsquo&semi;Etat&comma; la question de la réconciliation tire sa justification dans un passé lointain de l&rsquo&semi;histoire du Burkina Faso&comma; mais aussi dans une actualité récente marquée par des crimes&comma; des violations de droits&comma; des conflits divers&comma; des ressentiments d&rsquo&semi;injustice et de frustrations qui opposent des Burkinabè à des Burkinabè ou à l&rsquo&semi;Etat&period; Ainsi&comma; pour lui&comma; on peut schématiser ces problèmes en cinq catégories&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Catégorisation et types de conflits<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La première serait de résoudre les problèmes d&rsquo&semi;ordre politique qui sont liés à la conquête du pouvoir et à sa gestion&comma; qui ont engendré des crimes de sang&comma; des atteintes à l&rsquo&semi;intégrité physique&comma; des destructions de biens d&rsquo&semi;autrui&period; On peut dans cette catégorie retenir les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo&comma; les dossiers de crimes autour des coups d&rsquo&semi;Etat&period; Pour Zéphirin Diabré&comma; on peut énumérer 145 dossiers de crimes de sang&comma; 106 cas d&rsquo&semi;atteinte à l&rsquo&semi;intégrité physique dont la solution serait une réconciliation socio-politique&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;118661 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2021-03-04&lowbar;at&lowbar;18&period;36&period;36-48495&period;jpg&quest;1614890323" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>La seconde catégorie regroupe les différents conflits communautaires qui sont moins visibles en apparence&comma; mais plus perfides&period; A ce niveau&comma; le ministre dénombre 1 671 conflits liés au statut de la terre et à la concurrence des normes&comma; 1 321 conflits liés à l&rsquo&semi;exploitation agricole et pastorale&comma; 169 conflits de leadership ou de légitimité&comma; 41 conflits liés à l&rsquo&semi;exploitation des ressources minières&comma; 33 conflits liés aux tensions communautaires et à la spéculation immobilière&comma; 41 conflits relatifs au lignage et à la hiérarchisation sociale&comma; 67 conflits d&rsquo&semi;ordres religieux et identitaire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La troisième catégorie est la situation liée au terrorisme que connaît le Burkina Faso&comma; nécessitant des besoins de réconciliation sécuritaire voire communautaire&period; Pour le ministre&comma; les rapports communautaires séculaires ont été brisés par des affrontements périlleux entre groupes socio-ethniques&period; La quatrième catégorie&comma; ce sont les conflits entre l&rsquo&semi;Etat et ses administrés&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;118662 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;whatsapp&lowbar;image&lowbar;2021-03-04&lowbar;at&lowbar;18&period;37&period;42-95543&period;jpg&quest;1614890323" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Ainsi&comma; plus de 4 800 dossiers concernent ce volet et portent sur des carrières brisées&comma; des refus d&rsquo&semi;avantages&comma; des licenciements abusifs et des règlements judiciaires non-soldés&period; La cinquième catégorie&comma; c&rsquo&semi;est le ressenti de la gouvernance globale de l&rsquo&semi;Etat&comma; notamment dans ses dimensions de gestion du développement et d&rsquo&semi;administration de la justice&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au regard de ce diagnostic&comma; Zéphirin Diabré conclut que le Burkina n&rsquo&semi;a pas un problème de réconciliation&comma; mais plusieurs problèmes de réconciliation&period; Il ajoute que si la mise en place du Collège de sages &lpar;en 1999&rpar; et de la Commission de réconciliation nationale et des reformes au sortir de l&rsquo&semi;insurrection populaire n&rsquo&semi;ont pas pu résoudre le problème&comma; la troisième tentative pourrait être la bonne&comma; car elle part d&rsquo&semi;une démarche inclusive et participative&period; Pour le ministre Diabré&comma; aucune contribution ne sera de trop pour que le Burkina Faso reparte sur de nouvelles bases&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>J&period;E&period;Z&period;<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

Comments

comments