<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH124/arton103142-79c00.jpg?1614963084" width="150" height="124"></p>
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<p><strong>Les candidats désirant prendre part aux élections consulaires de la Chambre des métiers de l&rsquo;artisanat peuvent toujours s&rsquo;inscrire. La date limite d&rsquo;inscription est prolongée jusqu&rsquo;au 12 mars 2021. L&rsquo;information a été donnée ce vendredi 5 mars au cours d&rsquo;une conférence de presse animée par la ministre déléguée chargée de l&rsquo;artisanat, Anne Louise Go.</strong></p>
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<p>Les élections consulaires de la Chambre des métiers de l&rsquo;artisanat du Burkina Faso (CMA-BF), prévues pour le 30 mai 2021, connaîtront trois principales innovations. D&rsquo;abord, le fichier électoral sera constitué sur la base du registre des métiers de l&rsquo;artisanat tenu par la CMA-BF. Ce qui signifie que seuls les artisans détenteurs d&rsquo;une carte professionnelle d&rsquo;artisans peuvent être électeurs ou éligibles au titre du collège des activités.</p>
<p>C&rsquo;est ce qui justifie la décision de la ministre déléguée chargée de l&rsquo;artisanat, Anne Louise Go, de prolonger la date limite d&rsquo;inscription des artisans au registre des métiers, initialement fixée au 31 décembre 2020, au 12 mars 2021. Cette prolongation devrait permettre au plus grand nombre d&rsquo;artisans de prendre part aux élections et ainsi assurer une meilleure représentativité des régions au sein de la CMA-BF.</p>
<p>Ensuite, seules les organisations professionnelles d&rsquo;artisans constituées par métier et corps de métier dans les huit branches d&rsquo;activités et répertoriées au registre ouvert à la CMA-BF, peuvent faire acte de candidature.</p>
<p>La troisième innovation, selon la ministre Anne Louise Go, est que les élections consulaires vont permettre de mettre en place une Assemblée générale composée de 95 élus consulaires repartis sur l&rsquo;ensemble du territoire national par branches d&rsquo;activités ainsi que la mise en place des représentations consulaires régionales de la CMA-BF. Cela, pour être plus proche des acteurs à la base, contrairement aux sections territoriales lors des précédentes mandatures.</p>
<dl class="spip_document_118714 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH279/screenshot_20210305-143221-f3d62.jpg?1614963084" width="500" height="279" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Anne Louise Go, ministre déléguée chargée de l&rsquo;artisanat. </strong></dt>
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<p>La CMA-BF, faut-il le souligner, est un établissement public de l&rsquo;État à caractère professionnel, créé en 2007 pour jouer le rôle d&rsquo;interface entre les artisans et les pouvoirs. L&rsquo;institution est opérationnelle depuis 2011 suite à l&rsquo;organisation des élections consulaires qui ont permis la mise en place d&rsquo;instances dirigeantes dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans.</p>
<p>Les deux premières mandatures de 2011 et 2016 comptent, au nombre des acquis, l&rsquo;ouverture du régistre des métiers et la délivrance de cartes professionnelles d&rsquo;artisans, la mise en œuvre des opérations « 100 000 charrues » et « 50 000 tables-bancs » au profit respectivement des départements en charge de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Education nationale, ainsi que la réalisation de plus 2000 métiers à tisser dans le cadre de l&rsquo;initiative « 5 000 métiers à tisser ».</p>
<p><strong>Armelle Ouédraogo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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