L’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) a célébré, en différé ce jeudi 18 mars 2021, la journée internationale de la femme. Les pensionnaires dudit établissement ont marqué un arrêt pour magnifier « l’autre moitié du ciel » par des activités qui leur sont consacrées. Le top départ est donné par une conférence publique sous le thème : « Contribution socioéconomique de la femme au développement du Burkina Faso ».
Pour la conférencière, Nestorine Sangaré, experte consultante en genre, il sera question au cours de cette conférence, d’évoquer tout simplement la part contributive de la femme dans le développement socio-économique du pays. A cet effet, l’experte en genre compte mettre l’accent sur les femmes qui ont eu l’opportunité d’aller à l’école et qui se font remarquer positivement dans les sphères de l’administration publique et dans les entreprises.
- Selon la conférencière, Nestorine Sangaré, au cours de la conférence, la part contributive de la femme dans le développement socio-économique du pays sera évoquée
En sus, l’ex ministre de la femme n’entend pas parler seulement d’économie. « Il ne s’agit pas seulement de parler d’économie. Mais aussi de justice, de santé, d’eau, d’assainissement et tout ce qui a trait aux domaines prioritaires de développement », a-t-elle ajouté.
- Les femmes sont venues nombreuses pour assister à la conférence
Pauline Zouré, ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, chargée de l’Aménagement du territoire et de la prospective, est la marraine de cette activité. Elle a remercié Nestorine Sangaré au nom de ses filleuls, pour avoir accepté d’animer la conférence. Pour elle, sa valeur et son engagement ne sont plus à démontrer. « Cette conférence permettra aux femmes et à tous les participants d’ailleurs, de découvrir la posture de la femme dans la société et ce qui devrait être son engagement », a-t-elle déclaré.
- La ministre déléguée, chargée de l’Aménagement du territoire et de la prospective
A l’en croire, investir sur la femme, c’est investir sur toute l’humanité. « Je rends hommage à tous car des efforts sont faits. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt car quelque part dans le pays, certaines femmes voient encore leurs droits bafoués », a-t-elle déploré. Elle ajoute que quand on parle d’émancipation de la femme, on ne demande pas à la femme d’être insoumise ou de se rebeller dans le foyer. « Malheureusement certaines femmes ne l’ont pas compris. Il s’agit en plus d’être soumise, complémentaire et juste avoir la possibilité de faire librement certains choix », a nuancé la ministre en charge de l’aménagement du territoire.
- Le délégué général de l’ENAREF, Issoufou Guira
En plus de cette conférence publique, une campagne de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus est ouverte aux femmes, à en croire le délégué général des élèves de l’ENAREF, Issoufou Guira. « Ensuite il y a une rue marchande, un concours d’art culinaire et le soir nous organisons un match qui opposera les hommes aux femmes à partir de 16 heures sur le terrain de l’école. Une rencontre à ne certainement pas rater », a-t-il détaillé.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
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