Le Premier ministre Christophe Dabiré a présidé une rencontre semi-présentielle entre une délégation du gouvernement burkinabè et la Banque mondiale, le lundi 29 mars 2021. Une rencontre qui vise à définir les nouveaux axes stratégiques dans le partenariat 2018-2023 entre la Banque et le Burkina Faso.
A l’issue de la rencontre, le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a souligné que la rencontre a permis de faire le tour de quelques préoccupations d’ordre stratégique avec la Banque mondiale. Il s’est agi, selon lui, de la revue à mi-parcours du cadre de partenariat 2018-2023 qui existe entre la Banque et le Burkina Faso. Et les travaux ont consisté à voir les grands axes sur lesquels il faut mettre l’accent.
- La rencontre a été ouverte sur zoom à d’autres participants
Mais, signale-t-il, « lorsque nous avons adopté ce cadre avec la Banque mondiale, il était adossé au PNDES. Aujourd’hui les conditions ont changé, qu’est-ce qu’il faut intégrer dans le cadre du nouveau référentiel qui va venir ? » Et pour lui, il y a la question de la prévention de la résilience, d’une manière globale, et celle de la sécurité qui occupe un axe majeur, et il a été convenu que désormais cet axe doit être pris en charge dans le nouveau référentiel qui est en rédaction.
La rencontre a aussi fait un tour d’horizon sur les performances du portefeuille du partenariat pour voir les points qui peuvent être améliorés. « Avec la Banque, nous avons constaté que les questions liées à la gouvernance, l’accessibilité à la justice, l’accélération des procès, sont des questions sur lesquelles nous devons mener des efforts en vue de pouvoir conforter la réconciliation nationale que nous poursuivons », a expliqué Lassané Kaboré.
D’autres questions transversales ont été examinées dont la question des déplacés internes, les questions liées à l’accès à l’éducation des enfants en zone difficile et les questions liées au retour de l’Etat dans les zones à fort défis sécuritaires. Le ministre Lassané Kaboré a noté de bonnes prédispositions de part et d’autre pour une mise en œuvre harmonieuse des programmes conclus avec la Banque mondiale.
- La représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmounata Mbow Fam
La représentante résidente de la Banque mondiale, Maïmounata Mbow Fam, a aussi noté avec satisfaction la collaboration avec le Burkina Faso, qui s’est reconfirmée, selon elle, ce matin avec cette rencontre de haut niveau avec le Premier ministre. La rencontre, ajoute-t-elle, a permis de s’enquérir des priorités de l’heure pour mieux redéfinir leur stratégie élaborée en 2017. Elle note qu’il s’agit aussi de ne pas occulter la stratégie Sahel au sein de la Banque mondiale, qui a été définie récemment et vise des résultats tangibles dans les pays du Sahel, comme par exemple doubler l’accès à à l’électricité d’ici 2023.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
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