<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH99/arton104573-8881a.jpg?1620487132" width="150" height="99"></p>
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<p><strong>Blaise Compaoré et Zéphirin Diabré se sont parlé à Abidjan, lors du séjour de ce dernier en terre d&rsquo;Eburnie. Selon nos confrères de Jeune Afrique, le ministre d&rsquo;Etat, chargé de la Réconciliation nationale a échangé avec l&rsquo;ancien président sur son probable retour au pays, alors que la justice l&rsquo;a mis en accusation dans le dossier Thomas Sankara et douze de ses compagnons. </strong></p>
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<p>Selon Jeune Afrique, cette rencontre est une première, depuis la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014, renversé par une insurrection populaire. A cette époque, rappelons-le, Zéphirin Diabré, était le chef de file de l&rsquo;opposition politique.</p>
<p>Selon toujours Jeune Afrique qui cite un proche de Blaise Compaoré, le président ivoirien, Alassane Ouattara, et trois proches de l&rsquo;ancien président, ont assisté à « cette rencontre préparée depuis plusieurs semaines ». Même si pour l&rsquo;heure, cette information n&rsquo;a pas été confirmée par la présidence ivoirienne, le journal révèle que les discussions ont tourné autour du retour à Ouagadougou de l&rsquo;ancien chef d&rsquo;État.</p>
<p>Ce dernier figure parmi les quatorze coaccusés retenus par la chambre d&rsquo;accusation du Tribunal Militaire de Ouagadougou dans l&rsquo;affaire Thomas Sankara.</p>
<p>A en croire Jeune Afrique, qui cite une source proche de Zéphirin Diabré, le ministre d&rsquo;Etat a tenté de convaincre l&rsquo;exilé de rentrer au bercail et d&rsquo;assister au procès, tout en « lui promettant notamment que sa sécurité serait garantie s&rsquo;il revenait au pays ».</p>
<p>Notons que lors de la campagne électorale de novembre 2020, le président-candidat Roch Kaboré avait déclaré ceci lors du meeting de clôture du Mouvement du peuple pour le progrès : « La réconciliation nationale ne consiste pas simplement à faire rentrer 20 personnes qui eux-mêmes ont décidé de quitter le Burkina Faso. La réconciliation nationale, c&rsquo;est plus de 5000 dossiers, de Burkinabè qui ont été frustrés, traumatisés, des crimes de sang&#8230; Ce sont ces dossiers qui nous intéressent à la réconciliation. Je dis et je répète, tout le monde peut rentrer au Burkina Faso. Nous sommes une terre de démocratie. Mais, il y a un mais. Si tu as des problèmes avec la justice, tu devras répondre d&rsquo;abord ».</p>
<p>Le calendrier judiciaire sera-t-il celui du politique ? Wait and see !</p>
<p><strong>Lefaso.net <br class="autobr"><br />
Avec Jeune Afrique</strong></p>
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<p><a href="https://lefaso.net/spip.php?article103982" class="spip_out" rel="external"><strong>Dossier Thomas Sankara : Une dizaine de personnes dont Blaise Compaoré poursuivies en jugement</strong></a></p>
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