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<p><strong>Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu le lundi 31 mai 2021, en audience Mgr Vincent Paglia, président de l&rsquo;académie pontificale pour la vie et Grand chancelier de l&rsquo;Institut pontifical Jean Paul II. Au menu des échanges, la promotion du vivre-ensemble par l&rsquo;éducation et la culture.</strong></p>
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<p>Rappeler l&rsquo;importance du dialogue entre toutes les religions pour accroitre la convivialité entre les peuples. C&rsquo;est l&rsquo;un des messages clé adressés au président du Faso, Roch Kaboré, par Mgr Vincent Paglia, président de l&rsquo;académie pontificale pour la vie et Grand chancelier de l&rsquo;Institut pontifical Jean Paul II au cours de sa visite. Pour lui, les différences entre les peuples doivent plutôt être vues comme une richesse et non une occasion de conflit.</p>
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<p>Pour l&rsquo;occasion, il a rappelé la rencontre de la communauté centre d&rsquo;Egidio à laquelle le président du Faso a participé à Barcelone. A l&rsquo;en croie, cette rencontre à l&rsquo;allure d&rsquo;une Assemblée générale a souligné l&rsquo;importance de supprimer les barrières pour que les peuples puissent vivre ensemble et s&rsquo;entraider, particulièrement aider les plus pauvres à vivre dignement.</p>
<p><strong>Pour soutenir une vision commune nous devons être humbles</strong></p>
<p>Il a aussi été question d&rsquo;échanger sur les questions d&rsquo;éducation et de culture dans l&rsquo;optique d&rsquo;aider tout le monde de comprendre la situation actuelle que le monde traverse. « Chacun de nous doit comprendre que pour soutenir une vision commune nous devons être humbles, pour bâtir le bien commun de toute la Nation », a-indiqué Mgr Vincent Paglia. A cela s&rsquo;ajoute la question de l&rsquo;effort du Pape François pour la fraternité entre les peuples dans une vision inclusive.</p>
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<p>Dans ce sens, Mgr Vincent Paglia souligne que c&rsquo;est l&rsquo;une des raisons pour lesquelles les catholiques ne veulent pas avoir de privilèges, mais ils veulent être au service de la convivialité des peuples du Burkina Faso et de toute l&rsquo;Afrique francophone. Cela est nécessaire, même si ça reste l&rsquo;un des défis du moment. Il a été accompagné dans cette visite par l&rsquo;ambassadeur d&rsquo;Italie pour témoigner de l&rsquo;amitié entre les deux peuples. Une amitié saluée par l&rsquo;hôte du jour qui d&rsquo;ailleurs a invité les deux Nations à approfondir leur relation pour le bien de leurs peuples.</p>
<p><strong>Judith SANOU<br />
Lefaso.net</strong></p>
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