Le parti de la renaissance nationale (PAREN) veut se donner un nouvel élan à partir de son congrès extraordinaire tenu les 28 et 29 mai 2021 à Ouagadougou, à l’issue duquel, il a été mis en place un nouvel organe dirigeant de 32 personnes, présidé par l’ancien ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango.
« Refonder le Burkinabè nouveau sur le socle du développement endogène ». C’est sous ce thème que les congressistes ont mené les deux jours de travaux. Sitôt porté à la tête du parti, Abdoul Karim Sango a annoncé les couleurs à travers son discours de clôture qui s’est déroulé en présence de responsables et représentants de partis politiques du Burkina et de l’étranger (Côte d’Ivoire et Mali). Après avoir rendu un hommage au fondateur du parti, Dr Laurent Bado, rappelé les valeurs prônées par le PAREN, le nouveau président a revisité la vie du parti, marquée ces dernières années par d’incessantes crises, avant de donner le cap qu’il entend désormais imprimer.
Abdoul Karim Sango a désormais la charge de conduire le navire à bon port
« J’invite donc chacune et chacun à assumer ses responsabilités, dans la mise en œuvre de notre projet de société, qui se résume dans la devise du parti, pour l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés, comme par exemple la contribution du parti à la construction d’un nouveau monde à visage humain. (…).
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Certes, nous sommes aujourd’hui considérés comme un parti minoritaire n’ayant ni député à l’Assemblée nationale, ni représentant au gouvernement. Mais nous sommes fiers de soutenir que le PAREN est un parti au sens vrai du terme, qui dispose d’un projet de société, d’un programme de gouvernement original et authentique, et dont l’évocation du nom est reconnue sur le territoire national. Aussi, il est grand temps que les Burkinabè et les Africains prennent conscience que la politique, ce sont les idées et rien que les idées », a lancé M. Sango.
Ici, 2ème à partir de la droite, le fondateur du PAREN, Laurent Bado
L’ancien ministre en charge de la Culture prône un PAREN au sein duquel, chaque militant travaille à devenir un acteur conscient de sa propre histoire, de l’histoire de sa société, de celle du Burkina, de l’Afrique et en fin de compte, de l’histoire universelle. Un militant du PAREN ne devrait plus se comporter comme s’il était « un fonctionnaire du parti » attendant tout de celui- ci, soutient-il. « Chaque militant doit s’investir dans la limite de ses ressources pour faire avancer les idées de notre parti. Il ne sert à rien de se réclamer être militant, quand même pour la simple cotisation, nul ne veut la payer », invite le nouveau dirigeant du PAREN, Abdoul Karim Sango (voir composition du nouveau bureau au bas de l’article).
O.L
Lefaso.net
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