Une compétition voit le jour au profit des acteurs des sports équestres burkinabè et africains. En effet, la première édition du Grand prix de l’intégration africaine va se dérouler du 25 au 27 juin 2021 dans la commune de Pabré, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Ouagadougou. L’information a été donnée ce mercredi 9 juin 2021 par Malick Dermé, secrétaire général de l’Association des éleveurs Neema de Pabré, qui en est l’initiatrice.
Les sports équestres font partie des disciplines sportives qui souffrent de manque de compétitions et de visibilité. Les acteurs peinent souvent à avoir cinq compétitions dans la saison. Pour contribuer à offrir à ces derniers un cadre d’expression, les éleveurs réunis au sein de l’Association Neema ont décidé d’organiser le Grand prix de l’intégration africaine.
Face à la presse ce mercredi 9 juin 2021, les organisateurs ont présenté leur projet qui va se dérouler du 25 au 27 juin 2021 dans la commune rurale de Pabré, située à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou. « Cette compétition a été initiée pour permettre aux acteurs des sports équestres nationaux de se frotter aux meilleurs de la discipline en Afrique », a expliqué le conférencier.
Malick Fermé (micro), secrétaire général de l’association des éleveurs Neema, était assisté de Kabré Ibrahim, membre du comité d’organisation
Pour cette première édition, ce sont huit pays que sont le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Tchad, le Soudan et le Burkina Faso, qui sont attendus. Les équipes fouleront le sol de Ouagadougou à partir du 15 juin. « La course va se faire par catégorie. Nous avons les chevaux burkinabè, les chevaux talons qui sont un mélange, des chevaux soudanais et les cracks », a ajouté Malick Dermé.
Selon le principal conférencier, une course est prévue pour le premier jour, une autre le deuxième jour et la finale aura lieu le 27 juin à l’hippodrome de Pabré.
Pour défendre valablement ses couleurs, le Burkina Faso peut compter sur les chevaux de son écurie dont Timb-Nooma qui a remporté récemment la première place au Prix de la renaissance à Dakar, au Sénégal. « Le Cameroun nous a informé qu’il venait avec huit chevaux, le Tchad vient avec six, le Mali avec cinq et le Niger avec quinze chevaux. Pour les autres, nous attendons toujours les précisions », a ajouté Malick Dermé.
Les hommes de médias ont répondu à l’appel du comité d’organisation
Les prix, comme l’affirment les organisateurs, sont aussi alléchants. En effet, il est prévu une voiture pour le champion de chaque catégorie et des enveloppes financières pour les autres qui vont monter sur le podium. « Nous avons des engagements fermes de certaines personnes pour nous soutenir dans cette compétition », a assuré le conférencier.
L’Association Neema n’est pas à sa première initiative au secours des sports équestres burkinabè. En effet, elle a déjà organisé un mini-championnat l’année dernière pour combler le vide laissé par la suspension du championnat national due à la Covid-19. Elle a rebeloté cette année avec un championnat à dix journées qui se déroule actuellement au profit des acteurs des courses hippiques burkinabè.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net