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<p>La Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) tient depuis ce mardi 8 juin 2021 à Koudougou, un séminaire de formation pour ses députés membres. Prévu du 8 au 11 juin, cette formation est placée sous le thème : « Analyse comparée des modes d&rsquo;élection des responsables des exécutifs des collectivités territoriales » et vise à renforcer les capacités des membres de la CAGIDH.</p>
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<p>S&rsquo;informer sur les différents modes d&rsquo;élection et d&rsquo;éviction des responsables des conseils municipaux et régionaux ; connaître les avantages et les inconvénients des différents modes d&rsquo;élection des responsables des conseils municipaux et régionaux ; être bien outillés pour amender les projets de code électoral et de code général des collectivités territoriales dans leurs aspects “mode de désignation des responsables des conseils municipaux et régionaux” sont entre autres les objectifs que vise l&rsquo;Assemblée nationale en organisant ce présent séminaire de formation prévu du 8 au 11 juin 2021.</p>
<p>Abraham Sondo, haut-commissaire de la province du Boulkiemdé </p>
<p> L&rsquo;activité du jour est rendue possible grâce à l&rsquo;appui financier du Centre parlementaire canadien à travers le Programme commun d&rsquo;appui à l&rsquo;Assemblée nationale (PROCAB). Avec pour thème : » Analyse comparée des modes d&rsquo;élection des responsables des exécutifs des collectivités territoriales », cette formation vise à renforcer les capacités des membres de la CAGIDH en leur offrant des rudiments d&rsquo;analyse et d&rsquo;appréciation des différents modes d&rsquo;élection des responsables des conseils municipaux et régionaux.</p>
<p>À cet effet, durant quatre-vingt-seize heures, les 17 députés de la CAGIDH, pourront bénéficier de l&rsquo;expertise de Kalifara Séré et Emmanuel Sawadogo, deux experts dans le domaine au regard de leur parfaite maîtrise du sujet. Ainsi trois modules ont été retenus lors de cette formation. Ce sont : “le mode d&rsquo;élection des maires et des présidents de conseils régionaux de 1988 à nos jours ; l&rsquo;analyse comparée des différents modes d&rsquo;élection des responsables de collectivités territoriales ; le mode d&rsquo;élection à appliquer à la désignation des responsables des collectivités territoriales au BF pour une stabilités permanente des exécutifs locaux.</p>
<p>Ghislain Yaro, agent de projet PROCAB. </p>
<p>La cérémonie d&rsquo;ouverture a connu la présence du haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, représentant madame le gouverneur de la région du Centre-ouest, du représentant du PROCAB et de l&rsquo;ensemble des corps constitués de la région.</p>
<p>Tout en saluant la tenue de cette activité, l&rsquo;honorable Sayouba Ouédraogo président de la CAGIDH, dans son discours d&rsquo;ouverture dira que cette formation va, sans nul doute, offrir aux élus nationaux une grille de lecture et d&rsquo;analyse pour mieux apprécier les projets de lois qui seront bientôt soumis à l&rsquo;examen et à l&rsquo;adoption de l&rsquo;Assemblée nationale. En effet, selon lui, c&rsquo;est au regard de la révision du code général des collectivités territoriales et du code électoral qu&rsquo;induit l&rsquo;élection des responsables des exécutifs municipaux et régionaux au suffrage universel direct, que la CAGIDH a jugé nécessaire d&rsquo;initier cette formation dans le but d&rsquo;outiller ses membres sur une approche comparative des modes d&rsquo;élection des premiers responsables des collectivités territoriales.</p>
<p>Sayouba Ouédraogo, président de la CAGIDH</p>
<p>Représentant le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Abraham Sondo, haut-commissaire de la province du Boulkiemdé, s&rsquo;est réjoui du choix du thème qui selon lui, témoigne de l&rsquo;intérêt de la représentation nationale pour la question de l&rsquo;élection des responsables des exécutifs locaux. « Ce choix que vous faites de vous informer sur les modes d&rsquo;élection des représentants des exécutifs locaux devrait être salué comme il se doit, car il met en relief votre volonté de légiférer en connaissance de cause. » Dira-t-il tout en fondant l&rsquo;espoir que ces quatre jours de réflexion permettront aux élus nationaux d&rsquo;analyser sous toutes leurs coutures les suffrages universels direct et indirect, leurs avantages en termes de coûts et bénéfices dans la préservation de la paix sociale et du bon vivre ensemble dans toutes les communes et régions du Burkina Faso.</p>
<p><strong>Prince Omar<br />
LeFaso.net</strong></p>
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