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Journée de l’enfant africain : les enfants ont aussi des droits à respecter

Le 16 juin 1976, de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto en Afrique du Sud, ont été massacrés par le pouvoir de l’apartheid. 15 ans après, soit en juin 1991, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) aujourd’hui Union africaine (UA), a instauré la journée de l’enfant africain, qui est une journée internationale. Ce 16 juin 2021 qui marque le 31ème  anniversaire de la commémoration de la journée, le Burkina Faso a réunis plusieurs enfants à Ouagadougou, pour la célébration. Cela s’est fait autour du thème : « 30 ans de mise en œuvre de la charte africaine des droits du bien-être de l’enfant au Burkina Faso : défis et perspectives ».

Sandra Lattouf, représentante résidente de l’UNICEF

 C’est par un sketch qui met à nue, la souffrance et la misère des enfants communément appelés ‘’Garibou’’ en langue moaga, que l’enfant burkinabè a profité de la journée qui lui ait dédié, pour rappeler le respect de ses droits dans la société. Les actions à l’endroit des enfants doivent être renforcées, afin de leurs permettre de jouir aussi de leurs droits, a fait comprendre la représentante résidente de l’UNICEF Sandra Lattouf, représentant les partenaires techniques et financiers.

« Les enfants sont l’avenir d’une nation », a dit la représentante de l’UNICEF au Burkina, avant d’indiquer que le thème retenu est un appel à la réflexion sur les différentes pratiques et interventions, pour analyser et comprendre la situation des enfants au Burkina Faso, et surtout comment l’améliorer. « Cet exercice devrait nous permettre d’envisager l’avenir avec plus de sérénité à travers une meilleure planification, une mobilisation de ressources dynamiques et un engagement des acteurs de la protection de l’enfance », a expliqué madame Lattouf. Pour elle, les enfants doivent bénéficier non seulement d’une éducation et de soins de qualité, mais aussi doivent être protégés contre toutes formes de violences et de pires conditions de travail, comme par exemple la mendicité et les mutilations génitales féminines. Dans cette lancée, elle a salué le nouveau code pénal 2018 du Burkina, qui permet de renforcer la répression à l’encontre des auteurs et complices de sévices vis-à-vis des enfants.

Kipaoré Da Ollo ,président du parlement des enfants

Le président du parlement des enfants Kipaoré Da Ollo dans son allocution, a demandé à ce que l’on continue de soutenir davantage les enfants, pour leurs permettre de grandir convenablement. Mais, conscient que cela passe d’abord par un sacrifice, il a exhorté ses camarades à se méfier de la drogue et à éviter au maximum l’incivisme en milieu scolaire. À analyser ses dires, ces tares sont les ennemis d’un avenir meilleur. En plus, Da Ollo a invité ses camarades à respecter surtout les parents ainsi que les lois qui existent dans cette nation.

Seydou Soulama, représentant de la ministre de la femme

La commémoration du 31ème anniversaire de la journée de l’enfant africain est une occasion pour le gouvernement burkinabè de réaffirmé son attachement, aux droits fondamentaux de l’enfant, selon le représentant de la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire Seydou Soulama. De ses explications, il est plus que jamais nécessaire de mettre l’accent sur la mutualisation des moyens des acteurs ainsi que la sensibilisation des populations, afin de les amener à plus d’égard à l’endroit des enfants. Dans cette dynamique, conclut monsieur Soulama, les enfants eux-mêmes doivent jouer un rôle primordial, dans la mise en œuvre de leurs droits.

Nicolas BAZIÉ

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