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<p><strong>La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses partenaires de mise en œuvre du Projet d&rsquo;appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021 tiennent un atelier d&rsquo;adoption du plan stratégique de la communication institutionnelle. Il s&rsquo;agit de doter l&rsquo;institution en charge des élections au Burkina, d&rsquo;un document cadre et stratégique qui servira de base et de référence pour la communication aux élections à venir. </strong></p>
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<p>La mise en place d&rsquo;une bonne stratégie de communication pour les élections à venir tient à cœur à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Car une bonne communication est l&rsquo;un des vecteurs d&rsquo;un processus transparent, crédible et accepté de tous. C&rsquo;est conscient de cela que la CENI et ses partenaires, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d&rsquo;appui aux processus électoraux (PAPE-BF) 2019-2021, tiennent un atelier pour adopter le précieux sésame devant servir de boussole en matière de communication dans le cadre des élections à venir. Le début des travaux est intervenu ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou.</p>
<p>Selo le président de la CENI, l&rsquo;adoption de ce document résoudra la problématique de la communication avant, pendant et après les élections.</p>
<p>Pendant deux jours (22 au 23 juin), les participants devront réfléchir sur la problématique de la communication et de l&rsquo;éducation citoyenne et civique autour des élections, a souligné le président de la CENI, Newton Hamed Barry. L&rsquo;adoption de ce document, a-t-il fait savoir, résoudra la problématique de la communication avant, pendant et après les élections. « Il devrait entrainer la population vers l&rsquo;élan de l&rsquo;adhésion au processus électoral et l&rsquo;ensemble des éléments subséquents qui en découlent », a-t-il déclaré.</p>
<p>Pour lui, la population électorale du Burkina est divisée en deux. « Les intellectuels qui sont les citadins, qui sont les plus nantis, qui font l&rsquo;opinion et qui votent moins. Ils sont en défiance perpétuelle contre le vote. Et il y a la grande masse de paysans, qui votent mais qui très souvent, ne se préoccupent pas du sort de leur vote », a-t-il soutenu.</p>
<p>Photo de famille des participants au présent atelier</p>
<p>Selon son entendement, il s&rsquo;agit donc de voir comment avoir plus ou moins un outil opérationnel qui permet de régler les différentes phases du processus électoral. Cet outil doit pouvoir suffisamment sensibiliser, conquérir les citoyens afin qu&rsquo;ils daignent s&rsquo;enrôler et décider d&rsquo;aller départager les offres politiques que les candidats et les partis politiques proposent lors des élections.</p>
<p>Pour le représentant résidant du PNUD au Burkina, la communication est un talon d&rsquo;Achille de tout processus électoral</p>
<p>Pour le représentant résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au Burkina, Mathieu Ciowela, la communication est le talon d&rsquo;Achille de tout processus électoral. Car une bonne communication est l&rsquo;un des vecteurs d&rsquo;un processus transparent, crédible et accepté de tous. « C&rsquo;est pourquoi la présente activité, menée dans le cadre du projet PAPE mis en œuvre par le PNUD avec une contribution au panier commun des partenaires techniques et financiers que sont l&rsquo;Union européenne, l&rsquo;Allemagne, la Suisse, la Suède, le Danemark et l&rsquo;Italie, vise à trouver des formules adéquates devant aider à améliorer les opérations électorales », a-t-il dit. Cet atelier est donc l&rsquo;opportunité d&rsquo;examiner de manière inclusive et participative le document qui va servir de référentiel pour les élections à venir. <br /><strong>Obissa Juste MIEN<br />
Lefaso.net</strong></p>
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