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<p>Au Burkina Faso, la question de la réconciliation s&rsquo;est posée suite aux déchirures et aux drames que notre pays a connu à l&rsquo;occasion des épisodes douloureux et violents de conquête ou de gestion du pouvoir par les différents régimes qui se sont succédés durant plus d&rsquo;un demi-siècle. Ces évènements ont eu diverses conséquences mais les plus marquantes ont été les pertes en vies humaines.</p>
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<p>Deux initiatives de réconciliation ont été menées à savoir, le travail du Collège des Sages en 1999, qui a abouti à la Journée nationale du Pardon, le 30 mars 2001, et celui de la Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes (CRNR) en 2014, qui a conduit à la mise en place du Haut-Conseil pour la Réconciliation et l&rsquo;Unité Nationale (HCRUN).</p>
<p>Malgré ces efforts, les événements récents tels que l&rsquo;insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le coup d&rsquo;Etat manqué de septembre 2015 et les attaques terroristes depuis 2016, ont montré que les besoins de réconciliation et d&rsquo;un pacte du vivre ensemble sont réels et pressants.</p>
<p>C&rsquo;est ainsi que le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a fait de la réconciliation l&rsquo;un des axes principaux de son second mandat. Cette volonté s&rsquo;est traduite par la nomination d&rsquo;un Ministre d&rsquo;Etat chargé de la Réconciliation Nationale et à la Cohésion Sociale.</p>
<p>Le Ministre d&rsquo;Etat est chargé conformément à ses attributions, entre autres, d&rsquo;élaborer la stratégie nationale de la réconciliation et le pacte du vivre-ensemble.<br />
La démarche adoptée pour ces deux processus se veut participative et inclusive d&rsquo;où la nécessité d&rsquo;impliquer tous les acteurs à la base par l&rsquo;organisation de concertations communales et régionales.</p>
<p>La tenue de ces concertations permettra de prendre en compte les avis et les solutions des acteurs à la base et d&rsquo;enrichir la stratégie nationale de réconciliation et le pacte du vivre ensemble en cours d&rsquo;élaboration. Ainsi, ces concertations à la base permettront d&rsquo;établir une cartographie des besoins de réconciliation et surtout de recueillir d&rsquo;une part les mécanismes endogènes adaptés à chaque besoin et d&rsquo;autres part ceux qui vont consolider le vivre-ensemble.</p>
<p>A cet effet, les autorités administratives ainsi que les points focaux désignés par communes ont été outillés pour conduire le processus et pour collecter les données.<br />
Ces données alimenteront les échanges lors des concertations communales qui seront des fora ouverts aux fils et filles de la commune pour examiner, amender et valider ces données, sous l&rsquo;autorité administrative communale, provinciale et/ou régionale. Ces données consolidées serviront enfin de base d&rsquo;analyse pour l&rsquo;élaboration des différents documents.</p>
<p>Réconciliés, les Burkinabè seront plus forts !</p>
<p><strong>Service Communication du Ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale</strong></p>
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