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<p><strong>Le Burkina Faso, à l&rsquo;instar d&rsquo;autres pays membres de l&rsquo;ONU, célèbre ce mardi 29 juin 2021, la journée mondiale des micros, petites et moyennes entreprises (célébrée le 27 juin). Le thème de la 2e édition est : « Renforcement des capacités de résilience des PME dans le contexte sanitaire du Covid-19 ». Au regard du calendrier chargé du patron de la cérémonie, Christophe Dabiré, c&rsquo;est le ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat qui a présidé le lancement officiel des travaux. </strong></p>
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<p>C&rsquo;est dans un contexte marqué la pandémie à coronavirus que se tient cette journée mondiale dédiée aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Au Burkina Faso, les MPME représentent environ 90% du tissu économique, contribuant ainsi à la formation du Produit intérieur brut (PIB) de 40%. Dans son discours, Harouna Kaboré, ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat, a rappelé que la majeure partie des entreprises exerçant dans les domaines de l&rsquo;éducation, du tourisme et de l&rsquo;hôtellerie, des transports, de la production et de la commercialisation de produits vivriers, du divertissement et de divers services, ont été impactées par la pandémie du Covid-19 et ont dû réduire leurs effectifs, voire fermer leurs établissements.</p>
<p>En cela, les micros, petites et moyennes entreprises (MPME), en particulier celles gérées par les jeunes, ont connu une baisse considérable de leurs activités par rapport aux moyennes et grandes entreprises. En dépit de cet état de fait, les MPME n&rsquo;ont pas abdiqué, a relevé le ministre Kaboré.</p>
<p>Harouna Kaboré, ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat</p>
<p> <strong> L&rsquo;engagement de l&rsquo;État et des partenaires aux côtés des MPME</strong></p>
<p>Suite à l&rsquo;appel du président du Faso, lors de ses messages à la nation le 20 mars et le 2 avril 2020, le gouvernement s&rsquo;est engagé avec ses différents partenaires à venir en aide aux populations ainsi qu&rsquo;au secteur privé. Dans cette perspective, le ministère de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat a diligenté des actions en vue de contenir les prix des produits de première nécessité sur le marché et offrir une assistance au secteur privé.</p>
<p>Les participants</p>
<p>Il s&rsquo;agit entre autres de l&rsquo;activation de la cellule d&rsquo;intelligence économique du ministère pour collecter régulièrement des informations liées à la crise, la facilitation des formalité douanière et d&rsquo;importation pour les produits de la première nécessité et les intrants nécessaires à la production de produits pharmaceutiques, etc. C&rsquo;est une enveloppe globale de 150 milliards de francs CFA qui a été allouée aux départements ministériels pour relancer l&rsquo;économie post-Covid a indiqué M. Kaboré.</p>
<p>Remise des prix aux lauréats des 13 régions du Burkina Faso</p>
<p> <strong> À quelque chose malheur est bon</strong></p>
<p>Pour le président de la cérémonie, la crise sanitaire a aussi été une opportunité pour repenser les plans de développement et repositionner l&rsquo;État au centre des secteurs stratégiques. « Une fois la résilience des entreprises renforcée, les mesures conjoncturelles prises devront faire place à des actions structurelles comme la mise en œuvre de la stratégie nationale d&rsquo;industrialisation 2019-2023, qui place les petites et moyennes entreprises au centre de la réindustrialisation du pays », a-t-il fait savoir. C&rsquo;est en cela qu&rsquo;il faut informer, sensibiliser et soutenir les micros, petites et moyennes entreprises à travers les différents instruments juridiques, financiers, de veille et d&rsquo;intelligence économique, ainsi que par les technologies digitales pour qu&rsquo;elles puissent jouer le rôle de sentinelles dans tous les compartiments économiques, a préconisé Harouna Kaboré.</p>
<p>Doriane Remey reçoit des mains du ministre le prix du meilleur jeune manager</p>
<p>« L&rsquo;objectif global de cette stratégie est de promouvoir et développer l&rsquo;esprit de créativité chez les jeunes », a-t-il indiqué.<br />
Pour Alassane Koanda, président des micros, petites et moyennes entreprises, la filière arrive tant bien que mal à tirer son épingle du jeu malgré la présence du Covid-19. Selon lui, cette journée commémorative est une occasion pour les acteurs politiques et des institutions de soutenir davantage les MPME afin de favoriser un climat de proximité entre les différents acteurs.</p>
<p>Alassane Koanda, président des MPME</p>
<p>La cérémonie s&rsquo;est achevée avec des remise de prix aux meilleurs entrepreneurs des 13 régions du Burkina. Dans la catégorie des prix spéciaux, c&rsquo;est Doriane Remey qui a été sacrée lauréate « prix du meilleur jeune manager ».<br />
Pour rappel, c&rsquo;est l&rsquo;Assemblée générale de l&rsquo;ONU qui, en sa séance du 13 mars 2017, a décrété le 27 juin « journée mondiale des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) » en vue, d&rsquo;une part, de sensibiliser l&rsquo;opinion publique sur l&rsquo;importance des MPME dans la concrétisation des objectifs de développement, et d&rsquo;autre part de permettre de réfléchir aux défis à relever et aux perspectives de croissance des MPME.</p>
<p><strong>Dofinitta Augustin Khan<br />
Lefaso.net</strong></p>
<p>Légende 1 : Une<br />
Légende 2 : Harouna Kaboré, ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat<br />
Légende 3 : Alassane Koanda, président des MPME<br />
Légende 4 : Remise des prix aux lauréats des 13 régions du Burkina Faso<br />
Légende 5 : Doriane Remey reçoit des mains du ministre le prix du meilleur jeune manager<br />
Légende 6 : Les participants<br />
Portfolio</p>
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