La 1ère édition du Forum inclusif sur le commerce électronique au Burkina Faso (FICEL 2021), a refermé ses portes dans la soirée du mardi 29 juin 2021. Pendant 48h, 400 participants (présentiels et en ligne) intervenant dans le domaine ont échangé sous le thème : « Commerce électronique au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives de développement ». Il s’est agi de pousser la réflexion sur une atteinte de résultats concrets et satisfaisants, dans le cadre de l’organisation du secteur de l’électronique au Burkina Faso.
A la fin des travaux du forum inclusif sur le commerce électronique au Burkina Faso qui ont été consacrés à l’élaboration de voies et moyens à entreprendre pour faciliter l’enracinement de ce commerce, les participants ont soumis 36 recommandations à l’endroit de l’État, du secteur privé, des usagers/consommateurs et des partenaires techniques et financiers.
Dans les recommandations formulées, l’on demande à ce que l’État formule une stratégie nationale de développement du commerce électronique inclusive, assortie d’un plan d’action de mise en œuvre d’un plan de communication et de formation. En plus, il faudra développer les modèles économiques viables pour le financement des start-ups du e-commerce. A l’endroit du secteur privé, les participants ont jugé nécessaire de renforcer les compétences par des formations massives dans différents métiers spécifiques du e-commerce (fibre optique, communication digitale, analyse de données, conception de base de données, maintenance des infrastructures…).
Ils proposent aussi une innovation en tropicalisant les systèmes existants (WhatsApp, Facebook). Pour ce qui est des usagers/consommateurs, les acteurs du secteur de l’électronique trouvent qu’il faut développer la culture du numérique chez les plus jeunes et s’approprier les instruments du e-commerce. A l’endroit des partenaires techniques et financiers, il est demandé entre autres, une participation au financement des acteurs du commerce électronique.
Chacun doit s’efforcer à travailler d’arrache-pied, pour relever les défis dans le secteur de l’électronique, a signifié Augustin Bambara, directeur de cabinet du ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat. « Au-delà de la satisfaction à tirer des conclusions des travaux de ce forum, tout le monde est dans l’obligation de redoubler d’efforts, pour renforcer les acquis déjà enregistrés, et relever les défis de développement du commerce électronique, afin de tirer pleinement satisfaction des multiples avantages qu’il offre », a-t-il lancé. Ce fut le moment pour Augustin Bambara de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’organisation de ce premier forum, dédié au commerce électronique au Burkina Faso.
Nicolas BAZIÉ
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