Effondrement des infrastructures : les acteurs de la construction en quête de solutions
Le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la ville (MUHV), veut finir avec le phénomène d’écroulement des infrastructures publiques ou celles des particuliers. Pour ce faire, une rencontre d’échanges a été organisée avec les différents acteurs de la chaine de construction ce jeudi 1er juillet à Ouagadougou, afin de trouver des solutions urgentes.
De plus en plus, l’on assiste à l’effondrement de bâtiments au Burkina Faso. Que ce soit dans le secteur de l’éducation, de la santé ou du sport, le phénomène est très récurrent. En effet, l’on se souvient encore de deux évènements récents qui ont marqué les esprits des populations. Il s’agit de l’écroulement d’un bâtiment de salle de classe le 24 mai dernier à Dandé, qui avait occasionné la perte d’une vie humaine. Aussi, le 1er juin 2021 à Tenkodogo, deux (2) ouvriers ont perdu la vie dans l’effondrement d’un bâtiment en pleine construction.
Face à cette situation, il s’avère nécessaire que des solutions soient trouvées pour éradiquer ce phénomène qui n’honore pas le domaine de la construction au Burkina Faso. C’est cette raison qui a amené le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville, à initier le présent atelier d’échanges avec l’ensemble des acteurs qui interviennent dans le domaine. Selon Alfred Tégawendé Simporé, directeur de cabinet du ministre en charge de l’urbanisme, la situation est grave et recommande des dispositions urgentes. C’est pourquoi, il estime que cette rencontre est une tribune qui va permettre aux différents acteurs de faire des propositions et des recommandations qui seront transmises au premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré. A l’en croire, il faut qu’on arrive à un niveau où on peut situer convenablement les responsabilités à tous les niveaux en cas d’effondrement. Pour lui, c’est toute une chaine et chacun doit répondre de ses actes.
Pour Aimé Soubéiga, directeur général de l’architecture au MUHV, les échanges porteront également sur certains points à savoir : la qualité des matériaux de construction, la qualité du suivi-contrôle, les compétences des entreprises choisies pour la construction. En clair, tous les différents points de dysfonctionnement seront passés en revue.
Michel CABORE
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