Dans le cadre de l’organisation de la sixième édition, de la conférence Ouest africaine pour la culture biologique (WAOC), une délégation du Conseil national de l’agriculture biologique (CNABIO) chargée de l’organisation, s’est rendue chez le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie DABIRE. La délégation est allée solliciter l’accompagnement du gouvernement, pour la réussite de la conférence. C’était ce mardi 6 juin 2021 à Ouagadougou.
Trouver les voies et moyens pour dynamiser le bio, c’est l’objectif recherché par le pays des Hommes intègres, à travers l’organisation de la 6e conférence Ouest africaine pour la culture biologique. Cette conférence se tiendra du 13 au 16 octobre prochain à Ouagadougou. Ainsi, une délégation du Conseil National de l’agriculture biologique chargée de l’organisation est allée présenter le projet au premier ministre Christophe Joseph Marie DABIRE et faire le point du niveau d’avancement des travaux, a précisé le président de CNABIO Abdoulaye OUEDRAOGO. « Avec son excellence nous avons fait le point sur le comité local qui a été mis en place en plus des commissions communication, technique, financière, scientifique pour travailler dès maintenant jusqu’en octobre afin d’offrir un produit de qualité à nos hôtes » a-t’ il indiqué.
le président de CNABIO Abdoulaye OUEDRAOGO
500 personnes sont attendues à ce rendez-vous, que le président du CNABIO qualifie d’extrêmement important pour eux et pour le Burkina Faso dans un contexte où selon lui beaucoup s’interrogent sur la sécurité du pays. Ensemble avec tous les acteurs, ils comptent discuter des enjeux agricoles d’aujourd’hui et de demain. Alors Abdoulaye OUEDRAOGO dit être venu solliciter l’accompagnement du chef du gouvernement. « Recevoir ce nombre important de participants est un défi pour nous et nous sommes venus demander l’onction politique » a signifié le président. Le chef du gouvernement a rassuré au CNABIO de l’accompagnement du gouvernement pour la réussite de l’activité.
Le CNABIO est un réseau de 90 acteurs qui travaillent au niveau des 13 régions du Burkina pour promouvoir un autre modèle agricole biologique. Il appartient à un réseau Ouest africain qui s’appelle WAFRONET. Ce réseau dispose d’un outil qui s’appelle WAOC, une conférence qui se tient tous les deux ans dans l’un des pays membre et le Burkina Faso en fait partie. Ces pays sont engagés socialement et politiquement à construire un autre modèle agricole pour augmenter la sécurité alimentaire et surtout encourager un nouveau système alimentaire. « Nous savons que nos terres sont dégradées au Burkina, les rendements sont faibles et cela est dû surement à nos modèles agricoles. C’est en cela que nous invitons toutes les communautés à s’engager et à participer et aussi aux innovateurs agricoles de venir nous montrer leurs exploits pour que les agriculteurs puissent en bénéficier pour donner un autre élan au Burkina Faso » a conclu Abdoulaye OUEDRAOGO.
Mireille Bailly
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