Millénium challenge 2 : Le comité de surveillance en séance de travail chez le Premier ministre Christophe Dabiré
Le Premier ministre Christophe Dabiré a reçu ce mercredi 14 juillet 2021, pour une séance de travail, le président du comité d’orientation et de surveillance du deuxième programme du Millénium challenge des Etats Unis d’Amérique. Les travaux ont porté sur la gouvernance, l’organisation et le recrutement du directeur général du Millénium challenge et de ses collaborateurs.
Le Burkina Faso bénéficie une seconde fois du programme de développement américain, Millénium challenge. Pour ce deuxième programme, le gouvernement burkinabè profitera de plus de 250 milliards de francs CFA. Il a choisi d’axer cet investissement sur l’énergie. Ce mercredi 14 juillet 2021, le comité d’orientation et de surveillance du programme, conduit par Mamady Sanon, était chez le Premier ministre Christophe Dabiré pour une séance de travail.
Deuxième du genre, cette réunion du conseil, d’après le président dudit comité, a porté essentiellement sur le management, l’organisation, le recrutement et la gouvernance. « Nous avons déjà engagé un recrutement d’un directeur général avec cinq de ses principaux collaborateurs. Après cela, il y aura le recrutement des collaborateurs de la direction générale du MC Burkina Faso », a-t-il informé.
Cette réunion, selon Mamady Sanon, a concerné l’organigramme, les attributions et les rémunérations des personnes qui travailleront pour le Millénium
Cette rencontre, a-t-il dit, a aussi concerné l’organigramme, les attributions et les rémunérations de toutes les personnes qui auront la « chance » et le « bonheur » de travailler pour le Millénium challenge. « C’est une réunion très importante car c’est le début de tout », a laissé entendre le président du comité d’orientation et de surveillance.
A en croire, M. Sanon, ce programme concerne l’énergie solaire, le transport et le stockage de l’énergie, car elle est la base de tout développement. Pour cela, la direction générale qui sera installée, travaillera avec le ministère en charge de l’Énergie à travers la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), l’Agence nationale de régulation du secteur de l’énergie (ARSE). Il s’agit aussi, a-t-il précisé, de renforcer les capacités des acteurs, de produire l’énergie en qualité et en quantité, et de pouvoir la stocker. « A long terme, on ne devrait plus connaître de délestages, de coupures et plus de baisse de rendement dans les différentes unités de production et même dans les ateliers », a-t-il déclaré.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net