Actualité du monde en bref du mercredi 21 juillet 2021
Tabaski 2021 : les fidèles musulmans ont prié pour la paix et la sécurité au Burkina Faso
Ce 20 juillet 2021, les fidèles musulmans célèbrent la fête de l’Aïd El Kebir ou Tabaski. C’est sur le terrain Dabo Boukary de l’université Joseph ki-zerbo, que les musulmans membres du CERFI se sont réunis pour accomplir leur acte religieux. La communauté musulmane a une fois de plus respecté son acte religieux qui est la célébration de la fête de l’Aïd El Kébir. La prédication du jour a été portée sur la vie d’Abraham pour « rappelez la nécessité pour tout être humain d’adorer le Dieu unique », explique l’Imam Ismaël Tiendrébéogo qui a dirigé la prière. La vie d’Abraham doit être un exemple et une référence pour notre vie actuelle, précise-t-il. Situation nationale oblige, l’Imam a salué les VDP et les forces de défense et de sécurité pour leur travail et a demandé à ce qu’il ait une meilleure politique sécuritaire au Burkina Faso. « Nous avons appelé à ce qu’il ait une meilleure politique sécuritaire au Burkina Faso. Nous avons aussi remercié les VDP et les forces de sécurité pour l’effort qui est fait. Nous demandons à Allah de les bénir et de les protéger », a dit l’Imam Ismaël Tiendrébéogo. Il a aussi demandé aux acteurs politiques et de la société civile de mettre en avant l’intérêt du Burkina Faso et d’exclure les intérêts partisans dans le processus de réconciliation.
Burkina: des forces spéciales affectées à la sécurisation du village de Solhan
Au Burkina Faso, plusieurs semaines après l’attaque de Solhan qui avait fait officiellement 132 morts, le gouvernement renforce sa présence sur place. Le nouveau ministre de la Sécurité était sur place lundi dernier. Il était accompagné par un détachement des forces spéciales de la gendarmerie nationale. Ces hommes qui sont en première ligne dans la lutte anti-terrorise sont désormais chargés de la sécurisation de la commune aux côtés d’autres forces déjà présentes dans la région.
Mali: qui se trouve derrière la tentative d’assassinat du colonel Assimi Goïta?
Au Mali, le président de la transition Assimi Goïta a échappé ce mardi 20 juillet à une tentative d’assassinat à la Grande mosquée de Bamako. Un homme l’a attaqué à l’aide d’un couteau. Il a esquivé avant l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser l’individu, mais une question sur toutes les lèvres : qui sont ceux qui se cachent derrière cette tentative d’assassinat ? Le président de la transition au Mali, après avoir échappé à une tentative d’assassinat à l’arme blanche, a donné des indications, sur le ou les possibles auteurs, les possibles commanditaires de l’acte. « Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, des gens qui peuvent à tout moment vouloir tenter des choses pour déstabiliser », a expliqué le colonel Goïta.
Les enquêteurs étudient plusieurs pistes
« Déstabilisation », le mot est lâché, mais par qui exactement ? Quelques heures après son arrestation, l’agresseur très fatigué n’avait toujours pas parlé. « Il s’est visiblement drogué avant de passer à l’acte », confie une source proche de l’enquête. Pourrait-il s’agir d’un acte isolé ? C’est une piste, mais pas la seule. Quant à la piste jihadiste, les enquêteurs sont prudents et demandent des preuves. Une autre piste possible serait une rivalité avec des forces obscures pour le contrôle du pouvoir. À Bamako, au sommet de l’État, on affirme que l’enquête sera minutieuse, pour savoir la vérité. Mais en attendant, la sécurité du colonel Assimi Goïta sera renforcée. Jusque-là il circulait dans un modeste véhicule pick-up et son cortège comptait un seul motard et moins de dix véhicules.
Intempéries en Chine: des morts dans le métro de Zhengzhou, près de 200 000 évacués
Les inondations qui touchent la province du Henan au centre de la Chine ont été qualifiées « d’extrêmement graves » par le président chinois Xi Jinping. Avec des scènes de chaos mardi 20 juillet dans la ville de Zhengzhou qui a vu tomber en trois jours l’équivalent d’un an de pluie. Une capitale provinciale où l’armée a été appelée en renfort. L’arrivée des secours passe en boucle sur les télévisions d’État depuis ce mercredi matin. Images qui rassurent au milieu de ces paysages détrempés. Par la fenêtre du train qui a ralenti 100 kilomètres avant l’arrivée, derrière le rideau de pluie, nous avons vu des champs d’arbres fruitiers et certaines voies expresses recouverts par les eaux boueuses qui ont également envahi la capitale du Henan, placée en alerte rouge – le niveau d’alerte le plus élevé pour la météo chinoise.
Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara appelle à poursuivre le processus de réconciliation nationale
En Côte d’Ivoire, c’était jour de fête ce mardi 20 juillet pour les fidèles musulmans. Croyants et croyantes ont célébré l’Aïd el-Kébir, encore appelée la Tabaski en Afrique de l’Ouest. Le président Alassane Ouattara a profité de l’occasion pour appeler à poursuivre le processus de réconciliation nationale. Le chef de l’État ne s’était pas exprimé sur le sujet depuis le retour au pays de Laurent Gbagbo. La déclaration est courte, mais d’importance, car jusqu’à présent Alassane Ouattara avait gardé le silence sur le climat politique et la réconciliation nationale, officiellement en cours depuis le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire il y a un mois. Juste après la prière de célébration de la Tabaski à la Grande Mosquée de Riviera Golfe, le chef de l’État a exhorté ses concitoyens à poursuivre le processus de cohésion nationale. Alors que ces dix derniers jours, les échanges par médias interposés entre le parti présidentiel RHDP et le tandem d’opposition FPI-PDCI ont surtout sonné comme un retour aux rivalités habituelles. « Cette fête est une fête du rassemblement, de la paix, de la concorde, a lancé Alassane Ouattara. Que les étapes qui ont été entreprises pour la cohésion sociale, pour la réconciliation puissent continuer de se renforcer. Que la Côte d’Ivoire continue de vivre en paix ! Je voudrais rassurer nos compatriotes que par la grâce du seigneur, nous veillons à la sécurité de nos concitoyens ».
Nigeria: un avion de chasse abattu par des «bandits» fait craindre une escalade
Pour la première fois depuis l’apparition du phénomène en 2011, des bandits « lourdement armés » ont abattu dimanche 18 juillet un avion de chasse de l’armée nigériane. L’incident a eu lieu au nord-ouest du Nigeria, nouveau foyer d’insécurité dans la région. Cet incident montre que le conflit, le banditisme et le terrorisme ont pris une nouvelle dimension », déclare Shehu Sani, ancien sénateur, après l’attaque des bandits, comme les Nigérians les qualifient, contre un avion de chasse.
La rédaction
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