En marge d’une visite du ministre en charge du commerce, le chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo s’est prononcé sur l’interpellation de Pascal Zaïda ce 13 août 2021.
« Le Burkina Faso est un pays démocratique. Les libertés d’opinion sont données à tout un chacun par notre Constitution. Opiner ne veut pas dire appeler à une insurrection. D’ailleurs, eux-mêmes sont venus comment ? C’est pas une insurrection non? », a interrogé le CFOP.
Visiblement préoccupé par la question, Eddie Komboïgo fait savoir que c’est la deuxième fois en une semaine que des “activistes” ou des “citoyens” qui ont opiné sur la situation nationale ont été arrêtés. « On n’en veut pas à l’Etat. On veut qu’on laisse les gens s’exprimer », a poursuivi Eddie Komboïgo.
Toujours sur la méthode employée lors de l’arrestation de Pascal Zaïda, Eddie Komboïgo s’offusque. « Ce n’est pas un pays policier. C’est un pays de droit (…). On est allé le chercher, le traîner (…) devant sa cour sans une convocation. Qui leur a donné ce droit ? », a-t-il interrogé à nouveau.
Le chef de file de l’opposition politique exige à ce que les procédures soient respectées lorsqu’il est question d’interpeller un citoyen. «Ce qu’on leur demande c’est d’aller faire reculer les bandits au niveau des frontières. Pas de venir arrêter ceux qui opinent sur la sécurité, ceux qui opinent sur la cherté de la vie. On va continuer de le faire tant qu’ils seront défaillants », a fustigé Eddie Komboïgo pour clore son propos.
Faso7
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