Site icon BurkinaInfo – Toute l'information du Burkina Faso en temps réel

Le printemps de la justice burkinabè

<p>Après l’organisation réussie du procès du putsch manqué de 2015&comma; la justice burkinabè vient de s’illustrer une fois de plus&comma; de la plus belle des manières&comma; en tenant la première session de la Chambre correctionnelle spécialisée du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme du Tribunal de grande instance Ouaga-II&period; Ces deux procès aux allures de test de capacités pour notre justice ont prouvé aux yeux du monde et surtout des organisations internationales en charge des droits humains&comma; que le Burkina Faso a fait un bond qualitatif dans le respect du droit des accusés&comma; qui qu’ils soient&comma; aux principes élémentaires de la défense et de présomption d’innocence&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour preuve&comma; au cours des deux jugements&comma; des accusés ont été relaxés au profit du doute&comma; synonyme qu’il ne s’agissait pas de simples formalités pour condamner des prévenus&comma; dont le sort aurait été scellé avant les procès&period; Dans deux mois environ&comma; le 11 octobre 2021 exactement&comma; la justice burkinabè sera encore à l’épreuve&comma; à travers la tenue du procès des personnes mises en accusation dans l’affaire de l’assassinat du père de la Révolution burkinabè&comma; Thomas Sankara et de ses 12 compagnons par le tribunal militaire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ce professionnalisme et cette impartialité du pouvoir judiciaire ont d’ailleurs été constatés dans le respect de toutes les procédures ayant abouti&comma; notamment dans le dossier Thomas Sankara à cette mise en accusation de la dizaine de personnes par la Chambre de contrôle de l’instruction&period; Certes&comma; certains accusés comme l’ancien Président du Faso&comma; Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando &lpar;hors du pays&rpar; seront jugés par contumace s’ils ne sont pas présents à la barre&comma; mais cela ne leur enlève en rien le droit à la défense&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans cette même ambiance&comma; se dessinent progressivement les procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré &lpar;procès de l’insurrection populaire&rpar; et celui du dossier Norbert-Zongo&period; Mais l’on a du mal à comprendre les agitations des avocats de François Compaoré&comma; qui font des pieds et des mains pour que leur client ne soit pas extradé pour répondre des faits qui lui sont reprochés&period; A quels risques de torture&comma; de traitements inhumains et dégradants la défense de François Compaoré fait-elle référence&comma; si des hautes personnalités comme les généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré&comma; de même que de nombreux ministres n’ont pas eu la moindre égratignure lors de leur détention &quest;<&sol;p>&NewLine;<p>A tout point de vue&comma; il s’agit simplement et purement d’une gymnastique pour que le frère cadet de l’ex-président du Faso échappe à la justice de son pays et c’est cela que la Cour européenne des droits de l’homme doit comprendre&period; En attendant&comma; le Burkina Faso peut désormais se vanter d’un pouvoir judiciaire de plus en plus indépendant&comma; même si dans le fonds et à plusieurs niveaux&comma; de gros efforts restent à faire&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Jean-Marie TOE <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2021&sol;08&sol;19&sol;le-printemps-de-la-justice-burkinabe&sol;">Le printemps de la justice burkinabè<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>&NewLine;

Comments

comments