Terrorisme : Au Sahel, des terroristes utilisent des armes d’origine européenne, selon Amnesty International
Une étude publiée par l’ONG Amnesty International ce lundi 23 août 2021 révèle que le groupe État islamique au Sahel et le JNIM lié à al-Qaïda utilisent des armes de fabrication européenne plus précisément serbe. Des circuits illégaux d’armement ont également été pointés du doigt dans cette étude.
Au Sahel, des terroristes attaquent les populations à l’aide d’armes fabriquées en Europe. C’est du moins ce qu’a révélé Amnesty International. L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) a analysé plus de 400 photos et vidéos diffusées entre janvier 2018 et mai 2021 par la branche sahélienne du groupe État islamique ; le JNIM, groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), et aussi par des milices locales d’auto-défense au Mali et au Burkina ou les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au Burkina.
Ces visuels montrent des armes, en majeure partie des kalachnikovs vieilles de l’ère soviétique. Toutefois Amnesty International a identifié douze cas où les armes sont plus récentes et fabriquées par une entreprise serbe dénommée « Zastava ». « Des M70AB2, des M92 et des M05. Ce sont des fusils mitrailleurs qui sont assez présents dans les arsenaux des groupes armés, que ce soit les groupes extrémistes violents ou bien les groupes d’auto-défense. C’est pour cela que cette entreprise a été signalée en particulier », a expliqué Ousmane Diallo, chercheur spécialisé sur le Sahel à Amnesty International.
Selon Radio France Internationale (RFI), les groupes djihadistes récupèrent régulièrement les équipements des armées nationales, lors d’attaques de casernes ou sur des soldats tués dans des combats.
Faso7
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