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Protection des droits de l’enfant : Un atelier pour vulgariser des recommandations des experts

<p><strong>Le ministère de la Femme&comma; de la Solidarité nationale&comma; de la Famille et de l’Action humanitaire a organisé&comma; le jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou&comma; un atelier de diffusion des recommandations issues de la présentation de trois rapports périodiques de suivi de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le Burkina Faso veut se conformer à son obligation de rendre compte des observations formulées à son endroit lors de la session du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant qui s’est tenue en avril 2018 à Bamako au Mali&period; A cet effet&comma; le ministère de la Femme&comma; de la Solidarité nationale&comma; de la Famille et de l’Action humanitaire a tenu&comma; le jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou&comma; un atelier de diffusion des recommandations issues de la présentation de ses 4e&comma; 5e et 6e rapports périodiques de suivi de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant &lpar;CADBE&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour le Directeur de cabinet du ministre en charge de la famille&comma; Seydou Soulama&comma; la rencontre se veut un cadre de partage et d’échanges sur les dites recommandations&period; A l’écouter&comma; au terme de l’examen de ces rapports&comma; le comité a accueilli avec satisfaction les mesures prises par le pays des Hommes intègres&period; Toutefois&comma; a relevé M&period; Soulama&comma; les experts ont fait des observations au regard des insuffisances relevées dans l’application effective de la Charte&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Ce sont au total 100 recommandations qui doivent être largement diffusées sur le plan national et prises en compte par tous les acteurs et partenaires concernés à travers leurs plans d’actions et programmes d’activités pour un mieux-être de l’enfant au Burkina »&comma; a-t-il précisé&period; Ces recommandations portent&comma; entre autres&comma; sur une meilleure vulgarisation de la Charte à travers sa traduction dans les langues locales afin que le maximum de Burkinabè puissent s’en approprier et sur l’amélioration de la sécurité routière en faveur des enfants&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>L’insécurité freine les efforts<&sol;h3>&NewLine;<p>Le chargé de suivi de la qualité des programmes de l’ONG ERIKS&comma; Paul Kambou &colon; « Le contexte sécuritaire fait que certains indicateurs sont en recul »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De l’avis du Directeur de cabinet&comma; au moment où les acteurs se penchent sur ces recommandations&comma; le Burkina Faso a enregistré des acquis dans le domaine de la protection des droits de l’enfant&period; Ce sont notamment&comma; l’instauration de la gratuité des soins des enfants de 0 à 5 ans en 2016&comma; l’instauration de la gratuité de la planification familiale en 2019&period; Il a précisé que cet atelier est donc une opportunité pour le ministère de discuter avec les acteurs pour recueillir des informations pertinentes devant servir de base à l’élaboration des 7e et 8e rapports périodiques de suivi de la mise en œuvre de la CADBE&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour le chargé de suivi de la qualité des programmes de l’ONG ERIKS&comma; Paul Kambou&comma; l’une des satisfactions de son organisation&comma; partenaire du Burkina Faso&comma; dans la promotion des droits de l’enfant&comma; est de voir que le pays produit de façon régulière des rapports en lien avec la Charte&period; Concernant les recommandations du groupe des experts&comma; M&period; Kambou a invité les acteurs étatiques et non étatiques à les prendre en compte dans leurs actions afin qu’à la prochaine évaluation&comma; le pays fasse des progrès dans la protection des enfants&period; Le chargé de suivi de la qualité des programmes de l’ONG ERIKS a&comma; en outre&comma; relevé que le contexte sécuritaire fait que certains indicateurs sont en recul&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« On note la fermeture des centres de santé et plus de 60&percnt; des déplacés internes sont des enfants&period; Ce sont des questions à prendre en compte pour dégager les meilleurs mécanismes afin que les enfants continuent d’avoir accès à la santé&comma; à l’éducation et à la nutrition »&comma; a-t-il plaidé&period; Le Burkina Faso a ratifié&comma; le 8 juin 1992&comma; la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant&period; Par cet acte&comma; le pays s’est engagé à soumettre périodiquement aux différentes sessions de cette organisation des droits de l’enfant des rapports sur les mesures prises pour leur application&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Abdoulaye BALBONE<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong> Dominique OUEDRAOGO<&sol;strong> &lpar;Stagiaire&rpar;<&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2021&sol;08&sol;26&sol;protection-des-droits-de-lenfant-un-atelier-pour-vulgariser-des-recommandations-des-experts&sol;">Protection des droits de l’enfant &colon; Un atelier pour vulgariser des recommandations des experts<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>&NewLine;

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