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Produits de grande consommation : La hausse des prix, un coup dur porté au panier de la ménagère

<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Les ménages burkinabè vivent difficilement l&rsquo&semi;augmentation des prix des produits de grande consommation constatée depuis quelques mois&period; Si certains ont dû revoir à la hausse les ressources consacrées aux courses&comma; d&rsquo&semi;autres par contre n&rsquo&semi;ont eu d&rsquo&semi;autre choix que de trouver des alternatives pour mieux supporter cette situation&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>La ménagère peine à remplir convenablement son panier ces jours-ci&period; En effet&comma; depuis quelques mois&comma; une grande partie des produits de grande consommation ont vu leurs prix flamber et ce pour plusieurs raisons&period; Le ministre du commerce&comma; Harouna Kaboré&comma; au cours d&rsquo&semi;une sortie médiatique&comma; expliquait que cette situation était due en grande partie à la pandémie du covid-19 qui a désorganisé les chaînes de production &lpar;hausse du cours des matières premières&rpar; et de transport au niveau mondial et engendré l&rsquo&semi;augmentation des coûts du transport&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Eu égard au fait que 70&percnt; des produits de consommation sont importés&comma; les Burkinabè subissent de plein fouet cette situation&period; Ainsi&comma; l&rsquo&semi;huile par exemple est passée de 800 à 1&period;100 voire 1&period;200 FCFA le litre&period; La viande quant à elle est passée de 2&period;500 à 3&period;000 le kg&period; Le riz et la farine de blé ont aussi connu des augmentations sur le prix des sacs de 25 et 50 kg&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon Madi Ouédraogo&comma; boutiquier au marché de Baskuy&comma; le bidon de 20 litres d&rsquo&semi;huile se négociait autour de 12&period;000 avant la flambée&period; Actuellement&comma; les revendeurs le paye à 20&period;500 FCFA&period; Ce qui les oblige&comma; assure-t-il&comma; à augmenter le prix du litre vendu en détail pour espérer faire des bénéfices&period; Il ajoute que le prix du sac de riz a connu dernièrement une hausse d&rsquo&semi;environ 500 FCFA sur le sac&comma; mais pour le moment le prix du kilogramme n&rsquo&semi;a pas changé&period; C&rsquo&semi;est plutôt sur les sacs de 25 et 50 KG&comma; qu&rsquo&semi;eux commerçants ont procédé à une augmentation&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Très prisée par les consommateurs&comma; la viande a elle aussi vu son prix grimper&period; A en croire<&sol;p>&NewLine;<p> Madi Ouédraogo&comma; boutiquier au marché de Baskuy<&sol;p>&NewLine;<p>Mahamadi Yago&comma; boucher&comma; la cherté de la viande s&rsquo&semi;explique par la rareté des animaux du fait du terrorisme&period; « Actuellement&comma; il est difficile même de trouver les animaux parce que la plupart des éleveurs ont fui l&rsquo&semi;insécurité&period; Les animaux que nous pouvions avoir à environ 200&period;000 FCFA coûtent à présent autour de 400&period;000 voire 500&period;000 FCFA&period; Ce qui fait que nous ne vendons la viande aux clients qu&rsquo&semi;à partir de 500 FCFA&period; Et malgré cela&comma; nous avons du mal à faire des bénéfices »&comma; explique-t-il&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Parcours du combattant <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Face aux nouveaux prix sur le marché&comma; les femmes peinent à conformer leur budget aux besoins de leurs familles&period; Venue faire des achats pour le repas du jour&comma; Alphonsine Nanéma a dû faire le choix du strict minimum&period; « Je suis venue avec 2&period;000 FCFA mais je n&rsquo&semi;ai pas pu acheter tout ce dont j&rsquo&semi;avais besoin&period; Les condiments sont chers&comma; le prix de l&rsquo&semi;huile a augmenté&comma; même la petite boite de tomates qu&rsquo&semi;on nous vendait à 250 francs est passée à 300 FCFA&period; Je n&rsquo&semi;ai payé ni huile ni viande et pourtant il ne me reste que 300 sur les 2&period;000&period; Je vais aller me débrouiller avec ce que j&rsquo&semi;ai eu pour nourrir la famille&period; Ce n&rsquo&semi;est vraiment pas facile&comma; surtout pour nous qui avons plusieurs bouches à nourrir »&comma; lâche-telle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Quand tu fais le marché&comma; tu te demandes souvent si la majorité des femmes ne sont pas sujettes à la dépression&comma; car tu les voit parler seules&comma; marmonner et quand tu tends bien l&rsquo&semi;oreille elles font des calculs à n&rsquo&semi;en point finir tout en faisant les achats&period; D&rsquo&semi;autres même gesticulent et quand vos regards se croisent&comma; à cause de la gêne&comma; elles se sentent obligées de te laisser entendre que ce n&rsquo&semi;est pas facile »&comma; renchérit Noélie Sankara&period; Elle ajoute qu&rsquo&semi;il faut qu&rsquo&semi;une alternative soit vite trouvée&comma; sinon ce sont les plus pauvres qui souffrent le plus de cette situation et risquent à la longue de souffrir de malnutrition&period;<&sol;p>&NewLine;<p> la viande&comma; un produits très consommé <&sol;p>&NewLine;<p><strong>Initiatives pour nourrir sa famille <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Pour certaines femmes qui&comma; du fait de la situation financière de leur famille&comma; ne s&rsquo&semi;attendent pas à voir leur « popote » augmenter&comma; il faut développer des alternatives pour s&rsquo&semi;adapter à la flambée des prix&period; Sali Zongo par exemple&comma; a opté pour une réduction drastique de la consommation de l&rsquo&semi;huile&period; « Je n&rsquo&semi;utilise l&rsquo&semi;huile qu&rsquo&semi;en cas de nécessité&period; Je privilégie maintenant des techniques comme passer le poisson à la vapeur au lieu de le frire&period; En plus&comma; c&rsquo&semi;est beaucoup plus sain&period; Et pour la cuisine&comma; je ne mets plus qu&rsquo&semi;un tout petit peu d&rsquo&semi;huile pour que mon stock puisse tenir »&comma; confie-t-elle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Quant à Odette Dramé&comma; elle préfère faire ses provisions deux fois dans le mois car elle trouve cela plus bénéfique&period; « J&rsquo&semi;achète mes condiments tous les quinze jours&period; Cela me permet de gagner plus&comma; plutôt que tous les jours&period; Et pour des denrées comme la viande&comma; je paye au kilogramme et je fais des répartitions selon le nombre de jours et je garde au frigo&period; Sinon si je veux le faire chaque jour&comma; la popote ne suffira pas&period; Le plus important c&rsquo&semi;est que la nourriture ait du goût »&comma; soutient-elle&period; <br &sol;>&NewLine;Le vœu émis par l&rsquo&semi;ensemble des consommateurs est que des alternatives efficaces soient trouvées par le gouvernement burkinabè pour des denrées alimentaires accessibles à toutes les bourses&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Armelle Ouédraogo<br &sol;>&NewLine;Lefado&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>

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