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<p><strong>Les responsables de l&rsquo;Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) ont organisé, le samedi 4 septembre 2021 à Ouagadougou, « une rencontre de cadres ». L&rsquo;objectif était de permettre aux participants de créer un brassage afin de faire d&rsquo;eux des relais auprès de leurs bases respectives pour un « succès franc » de la <a href="https://lefaso.net/spip.php?article106618" class="spip_out">fusion annoncée par la signature d&rsquo;une convention en début août 2021</a>. </strong></p>
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<p>En prélude à leur congrès extraordinaire prévu les 30 et 31 octobre 2021 et aux échéances électorales à venir, l&rsquo;alliance des partis politiques sankaristes, constituée de l&rsquo;UNIR/PS et du MPS, a tenu une rencontre. Elle a réuni les cadres des deux partis aux fins d&rsquo;élaborer un programme progressiste et sankariste qui va les conduire « comme un seul homme » aux différentes élections à venir.</p>
<p>A cet effet, le président de la coalition, Bénéwendé Stanislas Sankara, reconnaît qu&rsquo;un regroupement de partis politiques n&rsquo;est pas chose aisée. Pour lui, même si les partis se fédèrent et que les militants n&rsquo;adhèrent pas, cela reste peine perdue. <br />
Pour que la mayonnaise prenne, il était donc nécessaire pour eux, cadres, d&rsquo;initier cette rencontre d&rsquo;échanges.</p>
<p>Les cadres des différents partis politiques sankaristes.</p>
<p>Pour mieux cerner l&rsquo;enjeu du sujet, les échanges se sont tenus autour d&rsquo;un panel sous le thème « Regroupement des forces progressistes : quelle alternative pour le peuple burkinabè ? ». Il a aussi été question de l&rsquo;unité d&rsquo;ensemble pour aller « comme un seul homme » au congrès qui se tiendra en octobre prochain. « Nous, nous sommes de ceux qui pensent un développement endogène participatif. C&rsquo;est-à-dire que les Burkinabè doivent prendre en main leur propre destin », a indiqué Bénéwendé Sankara.</p>
<p>De son avis, la question d&rsquo;une alternative est déjà réglée au sein des forces progressistes. Mais, précise-t-il, « en tant que force politique, il faudrait que nous ayons un programme commun qui sera notre bréviaire, notre Coran à suivre. En clair, nous voulons ensemble établir un programme de société progressiste, sankariste à suivre, à défendre pour le peuple burkinabè ».</p>
<p> Bénéwendé Stanislas Sankara, président des forces progressistes.</p>
<p>Toujours selon le président Bénéwendé Stanislas Sankara, les élections municipales de 2022 et présidentielle de 2025 constituent d&rsquo;énormes enjeux pour les sankaristes, à l&rsquo;instar des années précédentes, au regard des différents combats politiques et historiques menés pour le bien-être du peuple burkinabè. En ce sens, il a soutenu qu&rsquo; « il y a 20 ans que nous sommes sur l&rsquo;échiquier politique national. Nous avons mené toutes les formes de luttes politiques et historiques pour le bien-être du peuple burkinabè ».</p>
<p><strong>Dofinitta Augustin Khan<br />
Lefaso.net</strong></p>
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