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Rentrée gouvernementale : relever les grands défis

<p><strong>Après un mois de vacances&comma; le gouvernement burkinabè a effectué&comma; hier mercredi 8 septembre 2021 au palais présidentiel de Kosyam&comma; sa rentrée&period; Plusieurs défis attendent les membres de l’Exécutif&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le chef du gouvernement&comma; Christophe Joseph Marie Dabiré &colon; «Pendant les vacances&comma; nous sommes restés sur la brèche »<&sol;p>&NewLine;<p>Le gouvernement compte mettre à profit le dernier trimestre de l’année 2021 pour engager les grandes réformes annoncées lors de la campagne présidentielle du Chef de l’Etat&comma; Roch Marc Christian Kaboré&period; C’est ce qu’a indiqué&comma; le Premier ministre&comma; Christophe Joseph Marie Dabiré&comma; à l’occasion de la rentrée gouvernementale&comma; hier mercredi 8 septembre 2021&comma; à Kosyam&period; Le Premier ministre s’est réjoui de retrouver son équipe pour la reprise des activités gouvernementales après un mois de vacances&period; De son avis&comma; de nombreux défis à relever attendent les membres du gouvernement&period;<&sol;p>&NewLine;<p>M&period; Dabiré a relevé que la période de vacances n’a pas été de tout repos pour certains membres de l’Exécutif&period; « Nous sommes restés sur la brèche pour apporter les réponses appropriées aux préoccupations des populations » a-t-il précisé&period; Et le président du Faso de soutenir que le contexte actuel ne lui a pas aussi permis de prendre des vacances&period; Le chef de l’Etat a en outre expliqué que l’intérêt de cette reprise est de voir l’Exécutif s’engager à trouver des solutions qui puissent permettre aux Burkinabè de vivre dans la sérénité&period; A propos&comma; M&period; Kaboré a relevé que les questions sécuritaires restent prioritaires au regard du contexte&period; Car&comma; a-t-il signifié&comma; sans la paix et la sécurité&comma; toutes les questions de développement deviennent difficiles à résoudre&period; Raison pour laquelle&comma; il a annoncé des réorganisations au niveau du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants&period; Outre la défense&comma; a poursuivi le Président du Faso&comma; le gouvernement aura à se pencher sur les problèmes quotidiens des Burkinabè notamment les questions de vie chère&comma; de logements sociaux et de la terre&period; « Ce sont des questions qui entraînent des gorges chaudes et nous avons la responsabilité de rechercher des solutions »&comma; a confié le chef de l’Etat&period; Les autres questions comme celles de la santé&comma; de l’eau seront aussi au centre des préoccupations&comma; a rassuré le chef de l’Etat&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Des barrages ont cédé compte tenue de la pluviométrie exceptionnelle dans certaines zones et il faut en tenir compte » a-t-il noté&period; Le gouvernement doit par ailleurs s’atteler à recadrer toutes les questions qui concernent la préparation du budget 2022 à soumettre bientôt à l’Assemblée nationale&period; Il doit également préparer la deuxième phase du Plan national de développement économique et social &lpar;PNDES&rpar; d’ici à novembre afin de le soumettre aux partenaires au développement&comma; a relevé le chef de l’Etat&period; Selon le ministre de l’Industrie&comma; du Commerce et de l’Artisanat&comma; Harouna Kaboré&comma; le PNDES II définit les différents axes nécessaires à la transformation de l’économie nationale&period; A l’écouter ce nouveau référentiel devra permettre à son département d’augmenter les capacités de production en termes de produits agricoles mais aussi en termes de produits manufacturés&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong> Abdoulaye BALBONE<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Les dossiers à examiner<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le ministre de l’Enseignement supérieur<&sol;strong>&comma; de la Recherche scientifique et de l’innovation&comma; Alkassoum Maïga &colon; « nous allons travailler sur la normalisation des années académiques » Nous sommes dans la logique de la continuité puisque nous n’avons pas eu de break&period; Nous sommes restés sur place parce que nous avions la conduite du Baccalauréat&period; Après le BAC&comma; il faut préparer la rentrée universitaire qui est aussi pour bientôt&comma; puisque la rentrée administrative est déjà effective&period; Il fallait aussi travailler sur la répartition des nouveaux bacheliers&period; Nous avons le chantier de l’Ecole normale supérieure de Koudougou après la fusion entre l’ENSK et l’Institut des Sciences &lpar;IDS&rpar;&period; Durant cette rentrée&comma; nous allons travailler sur des dossiers urgents&period; Sur la question de la normalisation des années académiques&comma; nous avons une expérience concluante au niveau de l’Université Thomas-Sankara grâce au décrochage effectué des nouveaux bacheliers&period; L’année passée&comma; les étudiants ont pu boucler leur année académique assez rapidement&period; Ce qui leur a permis d’avoir une rentrée normalisée&period; Cette année&comma; plusieurs filières vont commencer entre octobre et novembre&period; Ce qui est déjà un signe d’espoir pour la normalisation des années académiques&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le ministre de la Jeunesse&comma; de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi<&sol;strong>&comma; Salifo Tiemtoré &colon; « notre souci est de renforcer l’employabilité des jeunes » Nous revenons gonflés à bloc&comma; déterminés et engagés pour le combat&period; Nous avons eu le temps de faire le point de nos activités au Premier ministre qui nous a individuellement reçus&period; Les préoccupations majeures de la jeunesse sont nos futurs défis&period; Au-delà de son éducation&comma; notre souci est de voir comment insérer cette jeunesse dans la production et renforcer son employabilité en lui trouvant de l’emploi&period; C’est un défi majeur que nous voulons absolument relever&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong> Le ministre de l’Industrie&comma; du Commerce et de l’Artisanat<&sol;strong>&comma; Harouna Kaboré &colon; « Nous allons nous organiser en interne&comma; de sorte qu’aucun dossier ne souffre » Nous allons continuer à travailler sur l’ensemble des activités au sein de notre département&period; Nous allons nous organiser en interne&comma; de sorte qu’aucun dossier ne souffre en cette période de ralentissement des activités&period; Notre pays vient d’adopter le nouveau référentiel de développement&comma; le PNDES 2 qui définit les différents axes en maintenant la nécessité de transformer notre économie&period; Ce qui devrait nous permettre d’augmenter nos capacités de production en termes de produits agricoles mais aussi en termes de produits manufacturés&period; Cela permettra aussi à notre pays d’être moins dépendant des importations&comma; de telle sorte que lorsque nous avons des chocs exogènes&comma; comme ce que nous constatons au niveau de nos frets&comma; que nous puissions accompagner la population dans l’accès aux produits de première nécessité&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le ministre de la Santé<&sol;strong>&comma; Charlemagne Ouédraogo &colon; « Nous sommes en alerte maximale » Pour cette rentrée&comma; nous avons prévu de faire la situation sanitaire du pays notamment en ce qui concerne les urgences sanitaires&period; Une épidémie de choléra s’est déclarée au Niger et nous avons eu deux cas que nous avons bien contrôlés dans l’Est du pays&period; Des alertes ont également été données dans la sous-région en ce qui concerne la fièvre hémorragique&period; Nous sommes donc en alerte maximale contre ces maladies épidémiques qui pourraient rentrer au Burkina&period; Les jours à venir&comma; nous allons également échanger avec le Premier ministre sur le Plan d’urgence des hôpitaux en période COVID-19&comma; afin de renforcer la capacité de ces hôpitaux&comma; relever le plateau technique&comma; renforcer la gouvernance&comma; ressusciter la pharmacie hospitalière et améliorer l’accès à l’eau&comma; l’hygiène et l’assainissement&period; Ce sont les grands chantiers qui vont nous conduire jusqu’en fin d’année et faire en sorte&comma; que la population soit rassurée des capacités du gouvernement à offrir des soins de qualité&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le ministre des Affaires étrangères&comma; de la Coopération&comma; de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur<&sol;strong>&comma; Alpha Barry &colon; « nous voulons multiplier les partenariats » Cette rentrée est placée sous le signe du travail&comma; pour relever les défis les plus importants qui se présentent à nous en termes de coopération&period; Comment nous pouvons davantage multiplier les partenariats pour relever ces défis qui se présentent en termes de sécurité du territoire&comma; de sécurité alimentaire et d’aide humanitaire &quest; Propos recueilli par A&period; B<&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2021&sol;09&sol;08&sol;rentree-gouvernementale-relever-les-grands-defis&sol;">Rentrée gouvernementale &colon; relever les grands défis<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>

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