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Burkina/Politique : Requiem pour l’UPR, qui n’a aussi pas résisté aux ‘’intempéries »

<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>La traite des dissolutions et fusions des partis politiques poursuit son petit bonhomme de chemin&period; Ce week-end&comma; 11 septembre 2021&comma; c&rsquo&semi;est l&rsquo&semi;Union pour la République &lpar;UPR&rpar; qui a titré sa révérence&comma; les militants désormais orientés vers le navire MPP&comma; parti au pouvoir&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Après donc les épisodes UNIR&sol;PS-MPS et compagnie&comma;<a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article107353" class&equals;"spip&lowbar;out">AJIR<&sol;a> &comma; c&rsquo&semi;est autour des responsables de l&rsquo&semi;UPR d&rsquo&semi;annoncer la dissolution de leur parti et de la migration des militants au MPP &lpar;Mouvement du peuple pour le progrès&rpar;&period; Bien avant ce dernier&comma; l&rsquo&semi;on a assisté à la <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article107387" class&equals;"spip&lowbar;out">liquidation du parti socialiste du Burkina &lpar;PS-Burkina&rpar;<&sol;a> de l&rsquo&semi;homme d&rsquo&semi;affaires&comma; Aboubacar Balima&comma; crée seulement en novembre 2017&period; Selon des informations de premières mains&comma; les biens de l&rsquo&semi;ex-PS-Burkina seront légués au MPP&comma; compte-tenu de sa « proximité » avec le pouvoir &lpar;le parti était aussi membre de la majorité présidentielle et partage la même idéologie &colon; la social-démocratie&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au congrès de dissolution&comma; la présence du représentant du MPP n&rsquo&semi;est d&rsquo&semi;ailleurs pas passée inaperçue&period; Une conférence de presse est annoncée pour ce mercredi&comma; 15 septembre 2021 pour permettre aux anciens responsables du parti liquidé de « préciser les choses »&comma; notamment la nouvelle destination des militants&period; C&rsquo&semi;est dire donc que c&rsquo&semi;est un MPP aux carapaces attrayantes qui ira&comma; du 24 au 26 septembre 2021&comma; à son congrès et qui doit certainement composer avec ces militants et responsables politiques reconvertis&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le congrès extraordinaire qui a annoncé la dissolution du parti&comma; avec au milieu&comma; le président&comma; Toussaint Abel Coulibaly<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Arrêt sur l&rsquo&semi;UPR …<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L&rsquo&semi;information de cette messe de requiem du parti de Me Toussaint Abel Coulibaly&comma; l&rsquo&semi;UPR&comma; est relayée par le parti au pouvoir à travers sa page Facebook&period; « Ce samedi 11 septembre 2021 s&rsquo&semi;est tenu à Dédougou&comma; un congrès extraordinaire de dissolution et de fusion de l&rsquo&semi;UPR au MPP avec la présence effective du camarade Maurice Dieudonné Bonanet&comma; représentant le président du parti&comma; le camarade Simon Compaoré »&comma; peut-on lire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Une petite curiosité permet d&rsquo&semi;apprendre&comma; entre autres&comma; que&comma; fondée en juillet 2004&comma; l&rsquo&semi;UPR a pris part&comma; en 2006&comma; aux élections municipales d&rsquo&semi;où elle est ressortie troisième force politique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Aux législatives de 2007&comma; il obtient cinq députés et consolide sa position dans le trio de tête &lpar;CDP&comma; ADF&sol;RDA et UPR&rpar;&period; Aux législatives de décembre 2012&comma; le parti est relégué en quatrième position&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le parti est membre&comma; depuis sa création&comma; de la majorité présidentielle &lpar;Alliance pour la mouvance présidentielle&comma; AMP&rpar; d&rsquo&semi;alors dirigée par Simon Compaoré &lpar;coordonnateur&rpar;&comma; actuel président du parti au pouvoir&period; A l&rsquo&semi;époque&comma; Simon Compaoré&comma; tout puissant maire de Ouagadougou&comma; était le deuxième vice-président du CDP et Roch Kaboré en était le président &lpar;il était aussi le Président de l&rsquo&semi;Assemblée nationale&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Ici&comma; Dieudonné Maurice Bonanet&comma; représentant le MPP<&sol;p>&NewLine;<p>En 2008&comma; plus précisément le 3 septembre&comma; l&rsquo&semi;UPR va faire son entrée dans le gouvernement en occupant&comma; par son président Toussaint Abel Coulibaly&comma; le portefeuille de ministre délégué auprès du ministre de l&rsquo&semi;Administration territoriale&comma; de la décentralisation et de la sécurité&comma; chargé des Collectivités territoriales&period; Il passera ensuite ministre de l&rsquo&semi;Aménagement du territoire et de la décentralisation jusqu&rsquo&semi;aux derniers moments du pouvoir Compaoré &lpar;fin octobre 2014&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le parcours de l&rsquo&semi;UPR dans l&rsquo&semi;AMP n&rsquo&semi;a pas été un long fleuve tranquille&period; Son temps de gloire qui l&rsquo&semi;avait positionné comme un parti d&rsquo&semi;avenir&comma; une alternative&comma; ne durera pas&period; Des bisbilles et des démissions vont vite caractériser la vie du parti&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Au même moment&comma; le parti connaît également des difficultés avec l&rsquo&semi;AMP&period; Il finit par quitter l&rsquo&semi;alliance en 2011-2012 et ce&comma; après avoir soulevé des faits à la charge du CDP qu&rsquo&semi;il accuse&comma; entre autres&comma; d&rsquo&semi;« ériger l&rsquo&semi;égoïsme en mode de gestion » et qualifiant l&rsquo&semi;AMP de fonctionner anti-démocratiquement&period; Cependant&comma; le parti reste dans le gouvernement et continue d&rsquo&semi;apporter son soutien à la mise en œuvre du programme présidentiel&comma; jusqu&rsquo&semi;à la chute du pouvoir le 31 octobre 2014&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l&rsquo&semi;accession du MPP au pouvoir&comma; l&rsquo&semi;UPR va observer quelques deux années &lpar;2016-2018&rpar; au Chef de file de l&rsquo&semi;opposition politique au Burkina Faso &lpar;CFOP-BF&rpar; avant de rejoindre la majorité présidentielle en mars 2O18&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le parti soutiendra le candidat Roch Kaboré à la présidentielle de novembre 2020&comma; mais présentera des candidats aux législatives &lpar;novembre 2020&rpar;&period; N&rsquo&semi;ayant pas fait le poids &lpar;aucun élu&rpar;&comma; c&rsquo&semi;est une UPR qui ne peut se prévaloir de sa vitalité qui a d&rsquo&semi;abord tenté de &OpenCurlyQuote;&rsquo&semi;résister » avant de s&rsquo&semi;éteindre définitivement en cette journée de samedi&comma; 11 septembre 2020 à Dédougou &lpar;région réputée être le fief du parti&rpar; l&rsquo&semi;issue de son congrès&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le baobab&comma; qui symbolisait le parti&comma; n&rsquo&semi;a pas pu résister aux aléas de la faune politique<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lire aussi<&sol;strong> <span><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article102563" class&equals;"spip&lowbar;out">Burkina &colon; La limitation du nombre de partis politiques&comma; une arme à double tranchant<&sol;a><span><&sol;span><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Comme on peut le constater&comma; l&rsquo&semi;épreuve du terrain est en train de montrer aux partis politiques&comma; le chemin à suivre&period; Entre les partis politiques dont la durée de vie et l&rsquo&semi;actualité n&rsquo&semi;ont pas dépassé le stade de leur sortie de presse annonçant leur naissance et ceux-là qui vivotent et n&rsquo&semi;existent qu&rsquo&semi;à travers quelques sorties sporadiques&comma; d&rsquo&semi;autres ont simplement préféré s&rsquo&semi;auto-dissoudre pour permettre à leurs militants de rejoindre d&rsquo&semi;autres organisations politiques ou ont décidé de fusionner&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Une dynamique qui n&rsquo&semi;est certainement pas à déplaire à ceux-là qui appellent de tous les vœux à l&rsquo&semi;adoption d&rsquo&semi;une loi portant limitation du nombre de partis politiques au Burkina&period; Ces mouvements observés depuis quelques temps donnent raison également à cette opinion qui estime que l&rsquo&semi;on n&rsquo&semi;a pas besoin d&rsquo&semi;adopter une loi pour limiter le nombre de partis politiques &semi; la réalité du terrain suffit à tamiser&period; <br &sol;>&NewLine;« Les militants pensent que les partis politiques sont des entreprises&comma; ils ne veulent pas cotiser&comma; ils attendent que ce soit le président du parti qui fasse tout&period; Alors qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;y a pas de résultats concrets sur le terrain&comma; c&rsquo&semi;est décourageant »&comma; confesse un président de parti politique&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Oumar L&period; Ouédraogo<br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>

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