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<p><strong>Pour le financement de la phase 2 du Plan national de développement économique et social (2021 &#8211; 2025) estimé à 19 030,7 milliards FCFA, le Burkina Faso se tournera comme en 2016 vers les bailleurs de fonds. Et c&rsquo;est à Bruxelles, en Belgique que les autorités burkinabè iront, les 2 et 3 décembre 2021, « séduire » les partenaires afin de combler le gap de financement qui représente les 37% du coût global. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a annoncé le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura, à l&rsquo;issue du conseil des ministres de ce mercredi 15 septembre 2021. </strong></p>
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<p>Notons que le PNDES-II se fixe pour objectif de « rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation et transformer structurellement l&rsquo;économie burkinabè, pour une croissance forte, durable et inclusive ».</p>
<p>La première phase du référentiel de développement (2016-2020) évaluée à plus de 15 000 milliards de francs CFA avait conduit les autorités burkinabè à Paris pour rechercher un financement additionnel de 5570,2 milliards de francs CFA, représentant 36,2% du montant total. Les promesses de financement à cette table ronde s&rsquo;étaient élevées à plus de 18 000 milliards de francs CFA.</p>
<p>Dans son discours sur la situation le 20 mai 2021, le Premier ministre, Christophe Daboré, indiquait que 5 035 milliards de FCFA ont pu être levés à la date du 31 décembre 2020, ce qui représentait un taux de mobilisation de 90% du besoin de financement.</p>
<p>En y ajoutant les ressources propres dont le taux de mobilisation s&rsquo;élevait à 77%, le taux global de mobilisation des ressources pour financer le PNDES s&rsquo;était établi à 82% au 31 décembre 2020, selon le Premier ministre.</p>
<p>Pour une prévision de 7.7%, le taux de croissance, lui, a été de 5.8% sur les cinq ans de mise en œuvre du plan. Une performance que les autorités burkinabè ont liée à la situation sécuritaire et au Covid-19.</p>
<p><strong>Lefaso.net</strong></p>
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