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<p><strong>Élaborer une nouvelle stratégie genre et mettre au point un plan opérationnel d&rsquo;action, c&rsquo;est le but des travaux entamés en cette matinée du jeudi 16 septembre 2021 à Ouagadougou. Le présent atelier est initié par l&rsquo;Assemblée nationale avec le soutien du Programme d&rsquo;appui commun à l&rsquo;Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB).</strong></p>
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<p>L&rsquo;Assemblée nationale s&rsquo;est doté en 2017, d&rsquo;une stratégie de promotion du genre afin d&rsquo;apporter sa contribution pour une meilleure représentativité des femmes. Cette stratégie avait pour principaux objectifs le renforcement de la volonté politique et des compétences en matière de genre ainsi que l&rsquo;amélioration de la parité au sein du Parlement.</p>
<p>Les participants à l&rsquo;atelier d&rsquo;élaboration de la stratégie genre et de son plan d&rsquo;action pour la période 2021-2025</p>
<p>Ce jeudi 16 septembre 2021, les députés en charge de la question du genre de la huitième législature procèdent, avec l&rsquo;appui du PROCAB, à l&rsquo;évaluation de ladite stratégie exécutée sous la précédente législature, tout en développant une nouvelle feuille de route pour la période 2021-2025. Cette nouvelle stratégie genre va constituer « la boussole » en matière d&rsquo;intégration de la dimension genre dans l&rsquo;institution parlementaire burkinabè.</p>
<p>« L&rsquo;élaboration d&rsquo;une stratégie genre et de son plan d&rsquo;action, constitue un acte fort de réduction des inégalités entre les sexes et participe à une meilleure représentativité des femmes dans les instances dirigeantes », a souligné la député Salimata Konaté, présidente de la Commission du genre, de l&rsquo;action sociale et de la santé (CGASS) de l&rsquo;Assemblée nationale.</p>
<p>Député Salimata Konaté, présidente de la Commission du genre, de l&rsquo;action sociale et de la santé (CGASS).</p>
<p>Au regard des défis à relever pour l&rsquo;atteinte des objectifs que se sont fixés les parlementaires, les attentes de la présente stratégie sont immenses. « Nous avons de fortes attentes parce qu&rsquo;on a vraiment consigné pas mal de projets dans ce plan d&rsquo;action. Nous sommes là pour les dernières retouches afin que les députés puissent l&rsquo;amender pour que nous sortions le document final qui va servir de “bible” pour le déroulement des activités au cours de notre mandature », a précisé la député Rokia Rouamba.</p>
<p>Rokia Rouamba, député à l&rsquo;Assemblée nationale</p>
<p>Pour parvenir aux résultats attendus, Rokia Rouamba laisse entendre que la formation des députés sur les budgets sensibles au genre sera l&rsquo;un des éléments clés pour faire respecter le quota genre au Burkina Faso. « Je vais parler d&rsquo;abord du renforcement des capacités des députés afin qu&rsquo;ils soient outillés de sorte à pouvoir apprécier les budgets qui passent à l&rsquo;Assemblée en veillant qu&rsquo;ils soient “des budgets sensibles genre” », a-t-elle expliqué.<br />
La CGASS prévoie des visites de terrain en vue de veiller à l&rsquo;application du quota genre dans les différents secteurs d&rsquo;activités.</p>
<p><strong>L&rsquo;état des lieux sur le respect du quota genre au Burkina Faso</strong></p>
<p>Au Burkina Faso, les femmes représentent environ 51,7 % de la population. Cependant, on notera qu&rsquo;à la 7e législature, l&rsquo;Assemblée nationale comptait 14 femmes sur 127 députés, ce qui représentait un taux de 11% des députés en 2016. <span><a href="http://ledeputemetre.net/spip.php?article231" class="spip_out">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Hamed NANEMA<br />
Lefaso.net</strong></p>
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