Burkina/sécurité : Le parti au pouvoir exhorte à éviter les invectives et prône la mobilisation générale
A quatre jours de son deuxième Congrès extraordinaire (24 au 26 septembre), la direction politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) anime, ce lundi 20 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse autour de cette instance et, corrélativement, sur des questions liées à l’actualité nationale.
Sur ce dernier volet, la situation nationale, le président du parti, Simon Compaoré, s’est attardé également sur la préoccupation sécuritaire en félicitant les forces combattantes sur le terrain et en louant les efforts déployés par le gouvernement.
« La question sécuritaire ne sera pas esquivée au congrès. Nous allons faire une intervention forte pour montrer qu’en tant que parti au pouvoir, nous sommes conscients… C’est pourquoi, nous sommes derrière le président du Faso, Roch Kaboré, et le Premier ministre, Christophe Dabiré », a dévoilé Simon Compaoré.
Se référant à l’analyse du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso sur la question sécuritaire, sortie à travers laquelle, il décèle des « menaces et ultimatums à peine voilés », Simon Compaoré estime que l’heure n’est pas aux invectives (paroles violentes contre quelqu’un ou quelque chose).
De l’avis de la direction politique nationale sortante (le congrès verra le renouvellement de l’organe dirigeant), il faut plutôt une mobilisation générale des Burkinabè pour faire face à l’insécurité.
Le principal intervenant à la conférence, Simon Compaoré exhorte à ne pas attendre des appuis venant de l’extérieur, il faut compter sur sa propre force. « Même ceux qui font les invectives doivent savoir que le Burkina Faso est un bien commun, ce n’est pas pour le MPP, ce n’est pas pour la majorité. (…). Nous avons affaire à une guerre qui n’est pas conventionnelle ; vous avez beau faire des écoles de guerre, avoir du matériel, il faut toujours continuer à s’adapter », soutient-il en substance.
O.L
Lefaso.net