Fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré : Simon Comparé se prononce et félicite le ministre Ouaro
En marge de la conférence de presse préparatoire du deuxième congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le président du parti, Simon Compaoré s’est prononcé ce 20 septembre 2021, sur la fermeture du lycée Phillipe Zinda Kaboré, à quelques jours de la rentrée scolaire.
« Moi je suis un ancien du lycée Zinda donc je peux en parler », a déclaré Simon Compaoré à l’entame de ses propos. Selon lui, lorsqu’il était élève au lycée Phillipe Zinda Kaboré, le plus grand bâtiment, le bâtiment « H » était déjà réputé incliner. « A l’heure actuelle, l’ensemble des bâtiments qui sont au Lycée Zinda sont de vieux bâtiments qui datent, je ne vais pas dire de mathusalem mais qui datent », a-t-il fait savoir.
Selon lui, pour des raisons de précaution, l’ensemble des bâtiments que compte le lycée Philipe Zinda Kaboré devaient en principe être revisités afin de se rassurer qu’ils sont en mesure d’abriter des personnes. « On l’a fait pour la maison du peuple. Pourquoi ne pas faire pour ce genre d’établissement ? », a interrogé le président du MPP.
En anticipant sur les arguments selon lesquels le gouvernement aurait profité des troubles durant l’année scolaire pour fermer le lycée, Simon Compaoré estime que c’était le moment idéal d’agir car « l’occasion faisant le larron ». « C’est maintenant que les élèves ont fait du n’importe quoi par ce que je suis le premier à être révolté, écœuré. A notre temps, ça ne pouvait même pas passer dans la tête. (…) Si on est ce qu’on est aujourd’hui, c’est parce qu’on a reçu une éducation adéquate à la spartiate », a-t-il poursuivi.
Pour Simon Compaoré, le gouvernement ayant pris des dispositions afin que les élèves et les enseignants soient repartis dans les différents établissements, la fermeture du Lycée Zinda ne devrait en principe pas causer de débat sauf qu’il existe « des pécheurs en eau trouble » qui en ont fait une récupération.
Le président du MPP a saisi l’occasion pour saluer le ministre en charge de l’éducation nationale, qui a travaillé selon lui, à ce que les examens scolaires se tiennent, et ce, malgré les conditions difficiles. « Tous ceux qui font du faux syndicalisme, ils vont l’apprendre à leurs dépens. Ce n’est pas maintenant. Il y en a même qui ont voulu bloquer les examens. Dieu merci, les examens se sont tenus dans une situations extrêmement difficile et cela nous ôtons le chapeau au gouvernement et notamment à notre jeune ministre, le ministre Ouaro. Aux âmes bien nés, la valeur n’attend point le nombre des années et c’est son cas. Nous sommes fiers de lui », a conclu Simon Compaoré.
Faso7
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