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Sécurisation du processus électoral : Des acteurs en conclave pour une réussite des élections locales

<p><strong>Le Programme des Nations unies pour le développement &lpar;PNUD&rpar;&comma; en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante &lpar;CENI&rpar;&comma; organise les 27 et 28 septembre à Koudougou&comma; un atelier sur la sécurisation du processus électoral au Burkina Faso&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La Commission électorale nationale indépendante &lpar;CENI&rpar;&comma; les membres du comité technique de sécurisation&comma; les partis politiques et les Organisations de la société civile &lpar;OSC&rpar; sont en concertation les 27 et 28 septembre 2021 dans la cité du cavalier rouge&period; Ils vont faire la revue des actions menées par le comité technique de sécurisation lors des élections de novembre 2020&comma; en vue d’évaluer la pertinence du dispositif normatif et institutionnel et le plan de sécurisation mis en place&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le président de la CENI&comma; Elysée Ouédraogo&comma; a indiqué que le comité est gage d’un bon aboutissement du processus électoral&period; Il en a été en 2020 et il en sera ainsi&comma; à l’entendre&comma; en 2022&comma; avec le cycle électoral des élections locales&period; « Le pari a été tenu en 2020&period; Mais la sécurité demeure un défi important pour notre pays et pour la CENI&comma; qui doit s’activer pour la mise en place de ses démembrements en vue de la révision des listes électorales»&comma; a signifié M&period; Ouédraogo&period; Pour lui&comma; les élections locales sont plus délicates que celles nationales&comma; pour la simple raison que les circonscriptions électorales sont des unités administratives de base et il n’y a pas assez de bureaux de vote&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Un village avec un seul bureau de vote l’empêche en réalité de pouvoir être représenté au niveau du conseil municipal »&comma; a-t-il déploré&period; Pour pallier cette insuffisance&comma; le président a rassuré que ces unités seront touchées&comma; pour une pleine participation des populations&period; Le Chef d’état-major général des Armées&comma; Moïse Miningou a&comma; pour sa part&comma; rappelé que les élections ont toujours été assurées par la Police et la Gendarmerie&period; Mais compte tenue de l’insécurité que traverse le Burkina Faso&comma; a-t-il fait savoir&comma; le Chef suprême des armées&comma; qui est le Président Roch Kaboré&comma; avait jugé utile que toutes les Forces de défense et de sécurité soient impliquées&comma; d’où la création du comité technique de sécurisation des élections&period; Une vision que le chef d’état-major général des Armées a bien appréciée&comma; les élections de 2020 s’étant bien déroulées sur le plan sécuritaire&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Une composante transversale<&sol;h3>&NewLine;<p>Il a noté qu’après les élections&comma; le comité technique a été accusé d’avoir fermé délibérément certains bureaux de vote&period; « Alors qu’il y a eu des critères qui nécessitaient ces fermetures&period; Avec la présente rencontre&comma; tous les acteurs comprendront pourquoi un bureau de vote peut être déclaré fermé ou non »&comma; a-t-il souligné&period; Dans un contexte sécuritaire difficile qui n’épargne ni le pays des &OpenCurlyQuote;’Hommes intègres’’&comma; ni la sous-région&comma; le représentant du Représentant-résident du PNUD au Burkina Faso&comma; Martin B&period; Mbanda&comma; a salué l’action du gouvernement qui a agi&comma; selon lui&comma; avec diligence&comma; en déployant un dispositif sécuritaire conséquent&comma; pour défendre l’intégrité du territoire et de la démocratie&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Pour la première fois un dispositif intégrant l’état-major des Armées a été mis en place&period; C’est une référence sur le continent africain&period; Il faudra à présent relever le défi de la sécurisation des élections locales qui sont probablement plus complexes »&comma; a-t-il fait savoir&period; De l’avis de M&period; Mbanda&comma; la sécurité est une composante transversale de première importance&comma; sans laquelle les consultations électorales peuvent être compromises&period; Il a&comma; à cet effet&comma; rassuré que les partenaires du Projet d’appui aux processus électoraux &lpar;PAPE&rpar; se sont engagés à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de promotion d’un état de droit démocratique&period; « Pour le PNUD&comma; la gouvernance est le fondement de la démocratie&period; On ne peut pas gouverner un pays si les populations ne s’expriment pas »&comma; a-t-il soutenu&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Afsétou SAWADOGO<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2021&sol;09&sol;27&sol;securisation-du-processus-electoral-des-acteurs-en-conclave-pour-une-reussite-des-elections-locales&sol;">Sécurisation du processus électoral &colon; Des acteurs en conclave pour une réussite des élections locales<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>

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