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<p><strong>Le Réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme, de concert avec le ministère en charge de la réconciliation nationale, a initié ce mardi 28 septembre 2021 à Ouagadougou, un atelier de concertation pour en savoir davantage sur la question de la réconciliation nationale et jouer sa partition.</strong></p>
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<p>Des députés ont mis en place une commission qui s&rsquo;intéresse spécifiquement à la question de la réconciliation nationale. Ainsi, le Réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme a vu le jour en juin 2021.</p>
<p>Et cet atelier qui se tient ce 28 septembre 2021 marque le lancement des activités du présent réseau parlementaire qui entend pleinement s&rsquo;investir pour une réconciliation nationale effective au Burkina Faso.</p>
<p>Les participants à l&rsquo;atelier du Réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme</p>
<p> « Votre atelier sur la réconciliation nationale se tient au lendemain de la reprise du dialogue politique qui ne manquera pas certainement d&rsquo;examiner cette question », a indiqué le vice-président, Nestor Batio Bassière, représentant le président de l&rsquo;Assemblée nationale.</p>
<p>Le vice-président Nestor Batio Bassière, représentant le président de l&rsquo;Assemblée nationale</p>
<p>Le vice-président a par la même occasion, félicité les parlementaires pour leur engagement à accompagner le gouvernement en vue de restaurer la cohésion sociale dans le pays.</p>
<p>« C&rsquo;est pourquoi, je souhaite fortement que de cet atelier, sorte des propositions et initiatives qui renforceront la cohésion sociale et le vivre ensemble pour permettre aux parlementaires de jouer pleinement leur mission d&rsquo;accompagnement de l&rsquo;exécutif vers une réconciliation des fils et des filles de ce pays », a-t-il souligné.</p>
<p>Sayouba Ouédraogo, coordonnateur du Réseau des parlementaires pour la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre le communautarisme</p>
<p>Pour Sayouba Ouédraogo, coordonnateur du réseau parlementaire en charge de la réconciliation nationale, les députés, en tant que représentants authentiques du peuple, ne pouvaient rester en marge de l&rsquo;appel lancé par le président du Faso pour trouver les solutions appropriées aux questions qui divisent les Burkinabè.</p>
<p>Il précise que l&rsquo;atelier a pour but de prêter une oreille attentive aux différentes initiatives et démarches entamées par le ministère de la Réconciliation nationale afin que les députés membres du réseau puissent y apporter leur contribution.<br />
Le directeur de cabinet du ministère en charge de la réconciliation nationale, Dramane Ludovic Thiombiano, a quant à lui demandé le soutien des parlementaires pour la réussite de cette mission si complexe qu&rsquo;ils doivent accomplir.</p>
<p>Dramane Ludovic Thiombiano, directeur de cabinet du ministère en charge de la réconciliation nationale</p>
<p>« Il y a deux documents stratégiques qui ont été validés par les différentes commissions et qui seront présentés très prochainement en conseil des ministres. Il s&rsquo;agit du document sur “la cohésion sociale” et celui sur “l&rsquo;extrémisme violent et la radicalisation” », a-t-il fait savoir.</p>
<p>Ludovic Thiombiano dit qu&rsquo;en plus des documents précités, il existe deux autres qui abordent les thématiques de la réconciliation et du pacte du vivre ensemble.</p>
<p>Selon lui, le forum sur la réconciliation nationale à venir sera inclusif de sorte à prendre en compte l&rsquo;ensemble des citoyens burkinabè.</p>
<p><strong>Hamed NANEMA<br />
Lefaso.net</strong></p>
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