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Le corps d’un nouveau-né dans les toilettes d’un débit de boisson

Le corps d’un nouveau-né dans les toilettes d’un débit de boisson

Kantigui a été alerté, le lundi 27 septembre 2021, que le corps d’un nouveau-né a été repêché dans les toilettes (WC) d’un débit de boisson, à Gambr-Yaar, un quartier non loti jouxtant le quartier Tampouy à Ouagadougou. Selon l’informateur de Kantigui, c’est dans l’après-midi que les usagers des toilettes s’en sont rendu compte. Les soupçons ont vite pesé sur une fille (mère de deux autres enfants) qui serait la sœur du propriétaire des lieux, puisque jusque-là, elle était la seule enceinte et presqu’à terme. Informés du drame, le propriétaire et les Koglwéogo ont alerté les sapeurs-pompiers. Arrivés sur place, ces derniers ont constaté que le nouveau-né était déjà décédé. La gendarmerie s’est déportée sur les lieux, a appris Kantigui, pour faire les constatations d’usage. « C’est plus tard que la fille en question avouera les faits. Conduite chez les Koglwéogo, elle a été amenée au CSPS pour être soignée, parce qu’elle saignait encore », a rapporté l’interlocuteur de Kantigui. Kantigui se rappelle que l’avortement, une des conséquences des grossesses non désirées, est interdit par la loi, sauf dans les cas de viol ou pour protéger la santé de la femme enceinte. C’est donc généralement dans le secret que de nombreuses femmes mettent fin à leurs grossesses. Ces cas, malheureusement courants, interpellent le corps social.

Réaffectations des élèves du Lycée Zinda : des cas problématiques La rentrée scolaire est une réalité et les parents d’élèves s’arrachent les cheveux pour « caser » leurs enfants, avec entre autres souhaits, la proximité de l’école de leur gamin du domicile familial. Ce souci anime bien évidemment les parents des élèves du Lycée Philippe-Zinda-Kaboré, fermé pour raison de grève et de destruction de matériel au cours de manifestations violentes. Dans leur réaffectation, ces élèves avaient la possibilité de choisir trois établissements, par ordre de préférence. Contre toute attente, Kantigui a eu vent de la peine d’un parent d’élève, habitant Somgandé dont les trois choix ont été abandonnés au profit d’une inscription à Kamboinsin. Il est également revenu à Kantigui qu’un élève qui habite Nioko 2 (route de Fada) a été affecté dans un établissement de Zagtouli (route de Bobo-Dioulasso), alors que cela ne faisait pas partie de ses choix. « Un autre élève, qui a demandé la 1re C, a été affecté en 1re D. Cet élève est allé à la Direction provinciale en charge de l’enseignement postprimaire, pour s’entendre dire de partir dans son lycée d’affectation. Là-bas, on lui a dit qu’il est impossible de l’affecter en 1re C », a-t-on rapporté à Kantigui. A ces deux cas, s’ajoute le problème d’un élève dont le nom ne figure pas sur la liste des affectés. Kantigui espère que les autorités en charge de l’éducation trouveront des solutions aux cas des plaignants.

Rentrée scolaire: mise en garde contre la perception de frais d’inscription

Dans ses pérégrinations à Bobo-Dioulasso, Kantigui a pris connaissance d’un communiqué de la mairie qui met en garde contre la perception de frais d’inscription dans les établissements scolaires publics. Le maire de ladite commune informe l’ensemble de la communauté éducative et particulièrement les parents d’élèves, que le recrutement de nouveaux élèves/apprenants au préscolaire, primaire et non formel publics ne doit être subordonné à la perception de quelconque frais d’inscription. Cette directive est conforme aux orientations politiques en vigueur. Selon les termes du communiqué que Kantigui a pris le soin de bien lire, les Associations des parents d’élèves (APE) et directeurs ont été invités à trouver d’autres mécanismes de perception des cotisations APE en dehors du cadre des recrutements scolaires. La mairie a clairement signifié qu’elle se désengage de « pratiques non recommandées » et de « tous les désagréments » y relatifs. Kantigui note que ces dispositions sont l’aboutissement d’un long combat mené par des associations de la société civile notamment le REN-LAC. Kantigui espère que d’autres collectivités emboîteront le pas pour soulager les parents de certains faux frais.

Les occupants de la forêt de Kua déguerpis

Dans ses fouilles, Kantigui est tombé sur une information faisant état du déguerpissement des occupants illégaux de la forêt de Kua hier mardi 28 septembre 2021 par la Direction régionale en charge de l’environnement. C’est aux environs de 4 heures du matin du mardi que des bulldozers, selon la source de Kantigui, ont entamé la démolition des habitats dans cette forêt classée avant l’indépendance du pays. Une situation qui a été une aubaine pour les conducteurs de tricycles qui faisaient des va-et-vient au petit matin pour transporter les bagages. La Direction régionale en charge de l’environnement des Hauts-Bassins a fait comprendre que depuis 2019 des pourparlers ont été engagés avec les occupants de la forêt pour leur demander de libérer les lieux illégalement occupés. « Malgré les multiples actions de sensibilisation, ils sont toujours restés campés sur leur position », explique-t-on du côté des services de l’Environnement, indiquant que deux meneurs ont même été déposés à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso dans l’espoir de les dissuader sans gain de cause. Avant d’opérer ce déguerpissement, le Directeur régional a indiqué que les occupants ont été informés de l’opération depuis le 18 juin 2021 et devaient libérer les lieux dans un délai d’un mois.

Pas de bitume sur l’axe Banfora-Mangodara

Dans sa parution du mercredi 22 septembre 2021, Kantigui avait malencontreusement intitulé sa brève « Axe Banfora-Mangodara : le nouveau bitume déjà dégradé ». Dans les faits, il ne s’agit pas d’un bitume, mais plutôt d’une voie en terre battue, dégradée par les eaux de pluie dans le village de Touroukoro, localité située à près de 85 kilomètres de Banfora. Kantigui présente ses excuses à l’entreprise, au ministère en charge des Infrastructures et aux lecteurs.

UEMOA : vers la réouverture des frontières terrestres

Kantigui a été informé qu’à l’issue d’une réunion par Visio-conférence, les ministres en charge de la santé, des transports terrestres et de la sécurité des Etats-membres de l’UEMOA se sont dit favorables à une réouverture des frontières terrestres, sous certaines conditions. Convoquée par la Commission de l’UEMOA, la réunion a permis, entre autres, de discuter des contraintes rendant difficiles la réouverture des frontières terrestres, de proposer des solutions et de valider le projet de protocole de réouverture. Selon le président de la Commission de l’Union, Abddoulaye Diop, bien que les urgences d’ordre sanitaire fassent partie des motifs prévus par le Traité pour restreindre la liberté de circulation, il appartient aux décideurs de veiller à limiter cette restriction dans le temps. Il est également important que les citoyens ne perçoivent pas de différences de traitements entre eux, uniquement basées sur le mode de transport auquel ils ont accès, a-t-il poursuivi. En effet, les frontières aériennes dans l’UEMOA sont ouvertes depuis aout 2020. Par ailleurs, Abdoulaye Diop a souligné que la Commission a été instruite par le Président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de formuler dans les meilleurs délais, en concertation avec les ministres en charge des transport, de la santé et de la sécurité, des propositions concrètes pour permettre la réouverture des frontières terrestres. Le Président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernements s’est engagé à transmettre les propositions des ministres à ses pairs, a appris Kantigui.

Alerte sur une « situation explosive » à Doundoudougou

Une profonde crise divise des populations du village de Doundoudougou, dans le département de Andemtenga, province du Kourittenga (Koupèla). Dans sa parution du mercredi 18 août dernier, Kantigui, sur la base d’images vidéo en sa possession, s’était fait l’écho de ce que des habitants du quartier Zamsé dudit village étaient sur le point d’être chassés de Doundoudougou. « Interrogée sur les raisons de cette inimitié, la source de Kantigui a fait savoir qu’une querelle de chef de terre les oppose aux autres habitants du village. Les populations de Zamsé sont accusées de ne pas faire allégeance au chef de Doundoudougou, ce qui leur vaut la destruction de leurs habitats, champs de cultures et une interdiction de séjourner dans le village et de fréquenter le marché », avait-on écrit. Dans une déclaration parvenue à Kantigui et faisant office de droit de réponse, des responsables coutumiers dudit village estiment avoir, pendant longtemps, contenu la population face aux agissements de la famille Zagré, à l’origine du problème. Ainsi, ils accusent ladite famille d’avoir bouché deux puits fonctionnels à Zamsé, puits creusés par la population de Doundoudougou et d’avoir tenté de faire introniser, à plusieurs reprises, un des leurs comme chef de Zamsé, entre 1979 et 2019, par le Naaba Sapilma de Koupéla et par l’actuel chef de Koupéla. Alors que coutumièrement, le village relèverait de Boulsa et non de Koupéla. A cela, ils ont ajouté l’agression sur la voie publique, le 6 février 1989, du responsable coutumier de Zamsé « régulièrement » nommé par le chef de Doundoudougou et les « demandes clandestines » d’érection de Zamsé en village administratif, en 1988 et en 2003. « C’est la tentative, en 2019, de faire introniser un de la famille Zagré comme chef de Zamsé, en violation de toutes les règles coutumières et modernes, par Sa Majesté le chef de Koupéla, qui a constitué le dernier cas de trouble créé par la famille Zagré et pour lequel elle tente frauduleusement de se passer pour la victime auprès des juridictions. Pour ce faire, des reportages commandés, menés par deux organes de la presse écrite (Sidwaya n° 9455 et La Lettre du Faso n° 154), présentent à tort, la famille Zagré comme étant victime alors que c’est elle-même qui trouble la tranquillité de la population de Doundoudougou, tout en la narguant », a pu lire Kantigui. Ce droit de réponse, ne contredit pourtant en rien l’écrit de Kantigui, qui invite toutefois les autorités à trouver une solution définitive à ce problème.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com (+226) 25 31 22 89

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