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<p><strong>Sous la présidence du Premier ministre, Christophe Dabiré, s&rsquo;est tenue à Bobo-Dioulasso les 1er et 2 octobre 2021, la quatrième édition de la rencontre nationale État-secteur privé, suivi d&rsquo;une visite de stands d&rsquo;expositions.</strong></p>
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<p>Ce cadre de concertation qui a débuté le vendredi 1er octobre 2021 a été placé sous le thème « L&rsquo;accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l&rsquo;économie burkinabè ».</p>
<p>Au titre des activités il y a la présentation de l&rsquo;état de mise en œuvre des recommandations de la Rencontre nationale Etat /secteur privé (RNESP) de 2020 et une communication introductive sur le thème central du CODESP (Cadre de concertation et d&rsquo;orientation pour le dialogue Etat/secteur privé) 2021 qui porte sur « l&rsquo;accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l&rsquo;économie burkinabè ».</p>
<p>Vue des autorités présentes</p>
<p>Au menu, il y avait également une communication sur le thème : « Importations des produits de grande consommation et protection des industries nationales : défis et perspectives dans un contexte de perturbation des chaînes logistiques mondiales liées au covid-19 ».</p>
<p>On note aussi la diffusion du film synthèse sur la tenue des rencontres régionales et sectorielles Etat/secteur privé en 2021 et les mesures de soutien à l&rsquo;industrialisation. Les participants ont pu suivre une présentation des préoccupations transversales et spécifiques du secteur privé. Ils ont ensuite commenté et posé des questions. <br />
En rappel, ce sont 63 recommandations et engagements qui avaient été retenus à l&rsquo;issue des travaux du 29 septembre 2020. Quatre recommandations et trois engagements de la rencontre nationale Etat/secteur privé 2019, non mises en œuvre en 2020, ont fait l&rsquo;objet de suivi en 2021.</p>
<p>Des participants</p>
<p>Les points-clés de l&rsquo;état de mise en œuvre des recommandations et engagements du CODESP 2020, sont, entre autres, le renforcement des capacités des Petites et moyennes entreprises et des autorités contractantes sur les procédures des marchés publics avec un accent sur la préférence locale et la mise à niveau l&rsquo;aéroport de Bobo-Dioulasso aux normes internationales pour encourager sa fréquentation par les grandes compagnies aériennes d&rsquo;ici fin 2021.</p>
<p>Parmi les actions à mettre en œuvre, on note aussi la mise à la disposition des établissements scolaires des frais de scolarité dus, au plus tard en mars de l&rsquo;année scolaire ou universitaire en cours et l&rsquo;apurement du passif portant sur les cinq dernières années…</p>
<p>Christophe Dabiré, Premier ministre</p>
<p>Comme autres actions à mettre en œuvre en faveur du secteur privé, il y a la mise en place du mécanisme d&rsquo;amélioration de la fiabilité de l&rsquo;approvisionnement en électricité (SAIDI et SAIFI) et la réduction du nombre et de la durée des coupures par an et par abonné respectivement de 100 et de 100 heures, l&rsquo;opérationnalisation de la société d&rsquo;accompagnement et de financement de l&rsquo;entreprise (SAFINE) qui vise à faciliter l&rsquo;accès des PME au financement ; le lancement du portail d&rsquo;informations commerciales, dénommé « Burkina Trade Portal » pour contribuer à renforcer la transparence et la prévisibilité sur le commerce transfrontalier…</p>
<p>Le Premier ministre Christophe Dabiré rappelle que l&rsquo;accord sur la ZLECAF qui a été signé et ratifié par le Burkina Faso depuis 2019, est entré en vigueur depuis le début de l&rsquo;an 2021. Il comporte des enjeux majeurs pour l&rsquo;industrialisation et, partant, pour le développement du Burkina Faso. Si cet accord vient accroître la taille du marché pour les entreprises burkinabè, il constitue également une menace pour ces dernières, dans la mesure où il engendre une concurrence accrue au niveau du continent africain, d&rsquo;où la pertinence de cette rencontre pour rendre le privé plus compétitif.</p>
<p>Lassané Kaboré, ministre de l&rsquo;économie</p>
<p>Selon le ministre de l&rsquo;économie, Lassané Kaboré, la visite des stands qui a suivi les échanges a permis de voir la diversité et la créativité des burkinabè. La question du développement de l&rsquo;économie passe par des reformes qui sont en train d&rsquo;être mises en œuvre.</p>
<p>Harouna Kaboré, ministre du commerce</p>
<p>C&rsquo;est donc une satisfaction de voir se tenir cette quatrième rencontre.<br />
Pour le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, cette 4e rencontre intervient au moment où le Burkina entame le deuxième PNDES (Plan national de développement économique et social) qui consacre au niveau de l&rsquo;axe 4, le renforcement des actions du secteur privé pour que les filières porteuses puissent être davantage accompagnées par l&rsquo;Etat.</p>
<p>Lassiné Diawara, président de la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso</p>
<p>Cette rencontre, permet de prendre en compte les préoccupations et solutions proposées par les acteurs du secteur privé. <br />
Le président de la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso, Lassiné Diawara, a remercié le gouvernement pour son écoute. Avec le ZLECAF, dit-il, le marché étant global et continental, il faut un changement structurel pour être plus compétitif et cela nécessite l&rsquo;aide de l&rsquo;état sans oublier le contexte du covid-19 qui nécessite de l&rsquo;aide avec des reformes adaptées pour compétir. Il reste donc convaincu que des solutions dynamiques pour booster le secteur privé seront trouvées.</p>
<p><strong>Haoua Touré <br />
Lefaso.net</strong></p>
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