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<p><strong>Les nouveaux chefs militaires nommés par décret, mercredi 6 octobre 2021, par le chef de l&rsquo;Etat sont au nombre de quatre. Seul le poste de chef d&rsquo;Etat-major de l&rsquo;armée de terre, occupé actuellement par le colonel-major Gilles Bationo n&rsquo;a pas été touché. A la gendarmerie nationale et au niveau de l&rsquo;armée de l&rsquo;air, les nouveaux patrons étaient les adjoints de leurs prédécesseurs. Idem à l&rsquo;état-major général des armées. Nous vous proposons quelques éléments de biographie de ces nouvelles têtes très attendues sur le champ de la lutte contre le terrorisme.</strong></p>
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<p><strong>Gilbert Ouédraogo, précédemment adjoint de Moise Miningou</strong></p>
<p>Agé de 59 ans, le général de brigade Gilbert Ouédraogo est né à Nandiala dans le Boulkiemdé. Il est le troisième chef d&rsquo;état-major général des armées nommé par le président du Faso en six ans d&rsquo;exercice du pouvoir. Nommé adjoint du général Moise Miningou en 2018, quelques semaines après la double attaque terroriste de l&rsquo;état-major général des armées et de l&rsquo;ambassade de France à Ouagadougou, le 2 mars, il y passera trois ans.</p>
<p>C&rsquo;est en 1984 à l&rsquo;âge de 37 ans que le général Gilbert Ouédraogo fait son entrée dans le cercle des officiers jusqu&rsquo;en 2012 où il enfile les épaulettes de colonel-major.</p>
<p>Entre 1985 et 1986, il est commandant de compagnie au Centre national d&rsquo;entrainement commando (CNEC) avant d&rsquo;occuper pendant trois ans la fonction de commandant de brigade et instructeur à l&rsquo;Académie militaire Georges Namoano (AMGN) à Pô.</p>
<p>De 1989 – 1991, il est chef de corps du 5e régiment d&rsquo;infanterie commando (RIC) à Gaoua et jusqu&rsquo;en 1995, il est chef de corps de l&rsquo;École des cadres des forces armées (ECFA) à Kamboinsé. Pendant quatre ans, il devient aide de camp du président du Faso et jusqu&rsquo;en 2008 chef du cabinet militaire de la présidence du Faso. C&rsquo;est de là qu&rsquo;il sera nommé attaché de défense près l&rsquo;ambassade du Burkina Faso en Ethiopie et auprès de l&rsquo;Union africaine (UA) de 2008 à 2015. De retour au bercail, il rejoint l&rsquo;État-major général des armées en tant que sous-chef soutien de 2016 à 2018.</p>
<p>Le général de brigade Gilbert Ouédraogo, chef d&rsquo;état-major général des armées</p>
<p>Le général de brigade Gilbert Ouédraogo est diplômé de l&rsquo;école militaire de Saint-Cyr en France et de l&rsquo;école de guerre du Cameroun. Il a également un certificat de l&rsquo;école d&rsquo;application de l&rsquo;infanterie, option troupe aéroportée. Il est bardé de médailles : Commandeur de l&rsquo;ordre de l&rsquo;Etalon obtenue en 2018, médaille d&rsquo;honneur des sapeurs-pompiers avec étoile d&rsquo;or en 2016, officier de l&rsquo;ordre de l&rsquo;Etalon en 2012, médaille d&rsquo;honneur militaire en 2005, médaille commémorative avec agrafe République démocratique du Congo en 2004, chevalier de l&rsquo;ordre national en 2000 et médaille de bronze de l&rsquo;ordre du mérite du travail de la révolution démocratique et populaire en 1990.</p>
<p><strong>Colonel-major Vinta Somé, ancien chef de bataillon du PMK</strong></p>
<p>Né le 22 septembre 1964 à Thiès au Sénégal intègre l&rsquo;Académie militaire Georges Namoano en 1985 après avoir obtenu son baccalauréat série A4 en 1984. Il en ressort en avec le grade de sous-lieutenant trois ans plus tard. Il gravit les échelons jusqu&rsquo;à obtenir en juin 2001 le diplôme d&rsquo;état-major à Koulikoro au Mali. Il enfile le grade de commandant le 1er juillet de la même année. Et de février à mai 2004, il fait ses preuves en tant que chef de section opérations de maintien de la paix à l&rsquo;état-major général des armées, puis en tant que chef de corps du régiment de commandement et de soutien. Vinta Somé devient lieutenant-colonel l&rsquo;année suivante.</p>
<p>D&rsquo;août 2008 à septembre 2009, il dirige l&rsquo;Ecole nationale des sous-officiers (ENSOA) avant de commander l&rsquo;académie militaire Georges Namoano (AMGN), de novembre 2009 à décembre 2010. Mais avant de se voir confier le commandement du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) de 2011 à 2015 en remplacement du lieutenant-colonel Ludovic Ouédraogo, Vinta Somé, devenu colonel en 2010, va diriger la division planification et suivi des opérations de l&rsquo;état-major général des armées.</p>
<p>En juin 2016, il obtient son brevet au collège royal de l&rsquo;enseignement militaire supérieur de Kénitra au Maroc. Après un passage à la tête de la division opérations de l&rsquo;état-major général des armées, le colonel-major Vinta Somé est nommé sous-chef opérations de l&rsquo;EMGA en février 2019.</p>
<p>Le colonel-major Vinta Somé, chef d&rsquo;état-major adjoint des armées</p>
<p>Aujourd&rsquo;hui chef d&rsquo;état-major adjoint des armées, il aura plusieurs structures sous sa coupe, conformément à l&rsquo;organigramme de l&rsquo;EMGA. Il s&rsquo;agit du secrétariat général, du centre des systèmes d&rsquo;information et de communication, du service des archives et de la documentation, des divisions Personnel, Formation, Chancellerie et Législation, Opération, Renseignement militaire et le sous-chef opérations. En juillet 2020, le colonel-major Vinta Somé a parrainé la 11e promotion d&rsquo;élèves sous-officiers d&rsquo;active baptisée « Détermination ».</p>
<p>Marié et père d&rsquo;un enfant, le colonel-major Vinta Somé parle le dagara, le dioula, le français, l&rsquo;anglais et l&rsquo;espagnol.</p>
<p><strong>Colonel Souleymane Ouédraogo, le nouveau commandant de bord</strong></p>
<p>Le colonel Souleymane Ouédraogo est désormais le commandant de bord. Avant sa nomination au poste de chef d&rsquo;état-major de l&rsquo;armée de l&rsquo;air, il était l&rsquo;adjoint du colonel Kounsaouma Palenfo depuis avril 2017. Mais bien avant, il a été chef de la division opérations au sein de l&rsquo;armée de l&rsquo;air. Il a d&rsquo;ailleurs coordonné l&rsquo;exercice African partnership flight 2017 regroupant les différents corps des forces armées du Burkina Faso et des Etats-unis d&rsquo;Amérique.</p>
<p><strong>Un « Omer » peut en cacher un autre</strong></p>
<p>Le colonel-major Omer Marie Hermann Bambara est désormais le nouveau patron de la gendarmerie nationale. Il remplace son homonyme Omer Marie Bruno Tapsoba, successeur du colonel Tuandaba Marcel Coulibaly depuis mai 2017. Le colonel Bambara connaît bien la maison car il a occupé la fonction de chef d&rsquo;état-major adjoint de la gendarmerie nationale à partir de juillet 2009. Mais suite aux mutineries qui ont secoué le pays en 2011, il assure l&rsquo;intérim pendant sept mois en tant que chef d&rsquo;état-major de la gendarmerie nationale. Il passera la main au colonel Tuandaba Coulibaly, le 31 octobre 2011, à la veille du 51e anniversaire des forces armées nationales.</p>
<p><strong>HFB<br />
Lefaso.net</strong></p>
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