<h3><strong>A l’occasion de sa rentrée politique, le Parti de la renaissance nationale (PAREN) tient ce samedi 9 octobre 2021 à Ouagadougou, un panel autour du thème, le « Retour des coups d’Etat en Afrique, causes, conséquences et solutions ». </strong></h3>
<p>Abdoul Karim Sango, président du Parti de la renaissance nationale (PAREN), a expliqué que le choix de ce thème se justifie en raison de l’actualité qui prévaut dans les pays de l’espace francophone.</p>
<p>Dans cet espace, notamment au Mali, au Tchad et en Guinée, selon le Président du PAREN, « <strong><em>on assiste à un grave recul de la démocratie. Les populations commencent par ne plus croire en la démocratie</em></strong> », fait remarquer Abdoul Karim Sango qui précise que « <strong><em>le coup d’Etat est une mauvaise réponse qui est apportée à un vrai problème, celui de la gouvernance en Afrique</em></strong> ».</p>
<p>Le Président du PAREN souhaite ainsi que les interruptions de processus démocratiques prennent fin, parce que, dit-il, « <strong><em>l’Afrique, jusqu’autour des années 90, baignait dans le climat des coups d’Etat. Si ça pouvait apporter le développement, il y a longtemps que nous serions développés</em></strong> ».</p>
<h3><strong><em>« Vous êtes tous témoins de la comédie électorale qui se vit sur le continent. Sortons de cela !</em></strong> »</h3>
<p>Pour consolider les processus démocratiques en Afrique, selon Abdoul Karim Sango, « <strong><em>ce dont on a besoin, c’est une majorité intelligente et non une majorité touk-guili (qui prend tout, ndlr) qui écrase tout. Si vous écraser tout, ça va vous revenir sur le visage</em></strong> », prévient-il. Et pour résoudre la survenance des coups d’Etat en Afrique, le PAREN a sa proposition. « <strong><em>La solution, elle est simple. Il faut avoir des processus électoraux transparents. Vous êtes tous témoins de la comédie électorale qui se vit sur le continent. Sortons de cela !</em></strong> », insiste Abdoul Karim Sango.</p>
<p>Dans cette veine, le Président du PAREN demande aux gouvernants, à la société civile, aux partis politiques d’œuvrer à instaurer une gouvernance de qualité à tous les niveaux, qui donne l’espoir aux populations, car, prévient-il, « <strong><em>la démocratie électorale, les gens ne vont plus y croire</em></strong> ».</p>

<p>« <strong><em>C’est quand même bizarre, que les mêmes populations qui ont élu les dirigeants, dès qu’il y a un coup d’Etat, ce sont les mêmes qui remplissent les rues pour saluer leur chute. Ça veut dire qu’il y a un jeu de mensonge dans le processus dont il faut sortir</em></strong> », regrette Abdoul Karim Sango qui n’a pas manqué de souligner le rôle ambiguë des institutions internationales.</p>
<p>« <strong><em>La communauté prétendument internationale, l’Union africaine, la CEDEAO, ont perdu leur crédibilité, alors que ce sont des institutions qui auraient pu aider à sauvegarder les processus démocratiques, parce qu’ils sont rentrés dans des gestions à géométries variables des processus de coup d’Etat</em></strong> », fait savoir Abdoul Karim Sango.</p>
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