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La chronique judiciaire du samedi : « On me battait si je refuse de travailler »

<h4><span><strong>Derrière les tenues dénudées de ces jeunes filles et femmes qui se prostituent dans nos rues se cachent souvent des histoires tristes et des chantages immondes&period; <&sol;strong><&sol;span><&sol;h4>&NewLine;<p>A la barre le 13 octobre 2021 au Tribunal de grande instance de Ouahigouya&comma; cinq personnes poursuivies&comma; entre autres&comma; pour traite de personnes et proxénétisme&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Les prévenus sont tous ressortissants de pays étrangers&period; Celle qui passe pour être la patronne&comma;  DGF&comma; passe aux aveux&period; Elle est âgée de 38 ans&comma; est une travailleuse du sexe et a trois enfants&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong><em>« J’ai un gars nommé Power au Nigeria&period; C’est à travers lui que nous recevons les filles&period; Quand Power arrive à Ouaga&comma; il m’appelle me disant qu’il a envoyé des filles pour la prostitution&period; <&sol;em><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong><em>Après les avoir récupérés&comma; je les héberge chez moi et elles font la prostitution&period; <&sol;em><&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong><em>Chaque fois après avoir fini de travailler&comma;  je retire leur argent de prostitution&period; Chaque fille doit travailler pour que je gagne 1 million 500 mille avant d’avoir une liberté car je dois une somme forfaitaire de 400 mille à Power sur chaque enfant trafiqué »<&sol;em><&sol;strong>&comma; raconte-t-elle&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Et elle se donne à cette activité depuis trois ans&period; Parmi les victimes présentes à l’audience&comma;  HG&comma; 17 ans&period; Elle raconte ce qu’elle a subi &colon; <em><strong>« Le nommé Power nous a dit qu’il va nous amener à L… pour laver les habits et recevoir de l’argent&period;<&sol;strong><&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p><em><strong>Dans le véhicule&comma; entre temps&comma; nous avons constaté que nous sommes à des lieux inconnus et que nous n’avons pas le choix&period; <&sol;strong><&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p><em><strong>C’est arrivé au Burkina qu’on m’a dit que je suis là pour la prostitution&comma; chose que je n’ai jamais faite&period; <&sol;strong><&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p><em><strong>Je n’étais pas d’accord mais j’étais obligée de le faire car on me battait si je refuse de travailler&period; DGF m’a dit que je lui dois 1 million 500 mille avant d’être libre&period; Elle a confisqué tout mes papiers »&period; <&sol;strong><&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p>Les autres victimes corroborent ses dires&period; Mais parmi les prévenus&comma; l’un se rebiffe&period; Il reconnait qu’il venait passer du temps avec DGF&comma; mais affirme ne pas être au courant de la besogne de sa compagne passagère&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le tribunal l’a crû et l’a relaxé&period; Mais pour les quatre autres prévenus&comma; il a été moins clément &colon; 60 mois de prison ferme et une amende ferme de 1 million de FCFA chacun&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;faso7&period;com&sol;2021&sol;10&sol;23&sol;la-chronique-judiciaire-du-samedi-on-me-battait-si-je-refuse-de-travailler&sol;">La chronique judiciaire du samedi &colon; « On me battait si je refuse de travailler »<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;faso7&period;com&sol;">Faso7<&sol;a>&period;<&sol;p>

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