Journalisme d’investigation : Trois jours pour renforcer la capacité des journalistes
Le Centre de presse Nobert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique (CENOZO) a initié une formation de trois jours (25 au 28 Octobre 2021), au profit des journalismes venus du Mali, du Burkina Faso et le Niger. L’ objectif est d’outiller les hommes et les femmes des médias sur le journalisme d’investigation.
«Atelier de formation sur la sécurité du journaliste pendant et après les enquêtes à risque » est la thématique de la formation proposée aux hommes de média, dont l’ouverture a été faite ce 25 Octobre 2021, à Ouagadougou. Ouvrant le bal des interventions, Arnaud Ouédraogo, coordonnateur de la CENOZO, a contextualisé l’atelier en relevant l’importance de l’investigation et la nécessité de suivre les règles. D’où le choix du formateur, au regard de la compétence et de l’expérience de celui-ci.
Arnaud Ouédraogo, coordonnateur du CENOZO
Chargé d’assurer la formation durant ces 3 jours, Ibrahim Manzo Diallo, est Promoteur du Groupe de Presse Aïr Info & Sahara Fm Agadez ( Niger) et journaliste d’investigation de grande renommée. Il est venu partager son expérience sur les opportunités et les risques du journalisme d’investigation. D’emblée, il a planté le décor en déclarant que » le journalisme d’investigation nous demande de chercher plusieurs sources, il doit connaitre les faits et cela ne doit souffrir d’aucun doute chirurgical. Le journaliste doit aller à la recherche de l’information, même au péril de sa vie ». A ce sujet, il a ajouté, qu’il a fait l’objet de menaces à plusieurs occasions, au point qu’il a été emprisonné et battu par les individus dans le cadre de l’exercice de son métier.
Formateur Ibrahim Manzo Diallo Promoteur du Groupe de Presse Aïr Info & Sahara Fm Agadez
La dernière allocutions de cette cérémonie d’ouverture, fut celle de Boureima Ouédraogo, SG du CENOZO qui a invité les journalistes à l’assiduité durant ces 3 jours de formation. Selon ses propos, la crise sécuritaire a fait que plusieurs Etats ont pris des lois pour empêcher les journalistes de faire leur travail. Cependant, pour lui cela ne doit pas être un motif de découragement, ni d’abandon; mais des raisons
Boureima Ouédraogo, SG du CENOZO
pour le journaliste de relever les défis qui se présentent à lui dans l’exercice de sa profession.
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