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Avortement sécurisé au Burkina Faso : Des journalistes visitent le CSPS de Nioko1

<h4><strong>En marge d’un atelier de formation des journalistes sur « l’avortement sécurisé en tant que facteur de réduction de la mortalité maternelle au Burkina »<em>&comma; o<&sol;em>rganisé par l’Association des Journalistes et Communicateurs en Population et Développement &lpar;AJCPD&rpar;&comma; des journalistes ont effectué une visite le 7 octobre 2021 au Centre de Santé et de promotion Sociale &lpar;CSPS&rpar; de Nioko1&period; L’objectif était de prendre connaissance des cas d’avortement sécurisé et autorisés par la loi&comma; effectués dans ce centre&comma; à travers des échanges avec la responsable des sages-femmes dudit centre&comma; Valentine Yelbi&period; <&sol;strong><&sol;h4>&NewLine;<p>Valentine Yelbi explique que  son service&comma; en collaboration avec l’ONIDS &lpar;Organisation pour de Nouvelles Initiatives et Développent et Santé&rpar; est beaucoup sollicité pour les cas d’avortement sécurisé&period; Cependant&comma; avant le partenariat avec ONIDS&comma; le centre de santé avait déjà eu à enregistrer des cas d’avortement sécurisé&period; Il s’agit de  <em><strong>« 5 cas de viols&comma; deux cas d’incestes »<&sol;strong><&sol;em> et <em><strong>« un cas de malformation du fœtus »<&sol;strong>&comma;<&sol;em> a écouter Valentine Yelbi&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La collaboration entre le CSPS et ONIDS a changé la donne selon Valentine Yelbi&period; En effet&comma;  pendant le seul mois de septembre 2021&comma; le CSPS a enregistré 17 cas d’avortements spontanés dont un volontaire et totalise en moyenne 7 cas d’avortements volontaires par mois en dehors des cas non enregistrés&period; « <strong><em>Par mois&comma; on peut avoir en moyenne 7 qui viennent d’elles-mêmes et puis il y en a qui viennent et on leur dit que nous n’offrons pas des cas d’avortement provoqué ici&period; On n’enregistre pas ses cas souvent&period; Ce sont les cas que nous enregistrons qu’on peut dénombrer&period;<&sol;em><&sol;strong>»&comma; a-t-elle indiqué&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La première responsable du Centre ajoute que la plupart des demandeuses d’avortement sont des jeunes filles&comma; précisément des élèves&period; La sage-femme argue que ces jeunes filles tombent enceintes parce qu’elles refusent l’utilisation des méthodes contraceptives du fait des fausses rumeurs sur ces méthodes&period; « <strong><em>Quand elles viennent&comma; elles disent qu’elles sont élèves&comma; si on ne les aide pas&comma; les parents vont parler »&comma; <&sol;em><&sol;strong>a expliqué Valentine Yelbi&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En plus des jeunes filles&comma; certaines femmes victimes de grossesses indésirées&comma; sollicitent l’assistance du centre pour des cas d’avortement&period; Ces femmes également&comma; sont le plus souvent réticentes sur l’utilisation des méthodes contraceptives&comma; selon Valentine Yelbi&period; « <strong><em>Il y a des cas aussi où ce sont des femmes qui allaitent mais qui n’avaient pas pris une méthode de contraception et maintenant quand elles sont enceintes&comma; elles viennent solliciter nos services<&sol;em><&sol;strong> »&comma; a-t-elle fait savoir&period;<&sol;p>&NewLine;<h3><strong>Prise en charge des cas d’avortements incomplets<&sol;strong><&sol;h3>&NewLine;<p>Pour la prise en charge des cas d’avortement&comma; la première responsable du CSPS a indiqué qu’avant toute intervention&comma; les agents du centre procèdent  à une prise en charge médicale sans chercher à savoir s’il s’agit de cas d’avortement provoqué ou spontané&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Si après la prise en charge médicale&comma; le centre découvre après examen qu’il a affaire à un cas d’avortements incomplets&comma; les agents du centre terminent donc le reste de l’avortement&comma; a indiqué Valentine Yelbi&period; « <strong><em>Celles qui viennent demander volontairement&comma; &lpar;…&rpar; on leur dit que l’avortement est interdit au Burkina Faso &lpar;…&rpar;&period; Maintenant si elles viennent pour un cas d’avortement par exemple incomplet&comma; une femme qui vient à votre niveau où elle saigne&comma; il faut lever l’urgence<&sol;em><&sol;strong> »&comma; a déclaré la première responsable du CSPS&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’avortement n’est autorisé au Burkina Faso que dans certaines conditions préalablement fixées par la loi&period; Il s’agit des grossesses en cas de viol&comma; d’inceste&comma; de grossesse mettant la vie de la mère en danger et des grossesses avec des risques de malformations pour l’enfant&period; Ces informations ne sont pas connues par la majeure partie des jeunes filles&comma; le plus souvent victimes de grossesses précoces et indésirées&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>Sensibiliser les jeunes<&sol;h3>&NewLine;<p>Au-delà de ces informations&comma; Valentine Yelbi a indiqué que le plus important serait d’investir dans la sensibilisation des jeunes sur l’utilisation des méthodes de contraception&period; D’ailleurs&comma; a l’écouter&comma; en collaboration avec ONIDS&comma; le CSPS de Nioko1 a déjà mené des séances de sensibilisation dans les écoles&period;  « <strong><em>Nous faisons des sorties terrain&period; On va dans les lycées et collèges pour aller les sensibiliser sur les différentes méthodes de contraception&period; Cette année par exemple&comma; nous avons parcouru trois lycées par rapport à la sensibilisation des élèves et il y a eu le lycée Wend-Pouiré qui est venu avec les élèves ici sous le grand hall pour qu’on leur parle de la sexualité et nous profitons leur parler des différentes méthodes de contraception<&sol;em><&sol;strong> »&comma; s’est-elle exprimée&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Toutefois&comma; la première responsable du centre a fait savoir que les parents doivent jouer un rôle majeur en ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive des jeunes&period; « <strong><em>Il faut nous même parents&comma; nous redoublons beaucoup d’efforts pour bien éduquer nos enfants<&sol;em><&sol;strong> »&comma; a-t-elle exhorté&period;<&sol;p>&NewLine;<p>ONIDS&comma; le principal partenaire du CSPS de Nioko1&comma; est une association qui évolue dans la promotion et la protection des droits sociaux sanitaires des populations avec un focus sur les groupes vulnérables et les populations marginalisées&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lazard KOLA<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Faso7<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;faso7&period;com&sol;2021&sol;10&sol;27&sol;avortement-securise-au-burkina-faso-des-journalistes-visitent-le-csps-de-nioko1&sol;">Avortement sécurisé au Burkina Faso &colon; 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