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<p><strong>À l&rsquo;occasion du traditionnel devoir de redevabilité du bureau envers ses membres, se tiennent ce mercredi 27 octobre 2021, les travaux de la 10e assemblée générale du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), à Ouagadougou. Au programme, le bilan des activités de l&rsquo;année 2021 et les perspectives pour 2022.</strong></p>
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<p>Présidée par Apollinaire Compaoré, président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), représenté par son vice-président, Seydou Diakité, la 10e session de l&rsquo;assemblée générale a rassemblé à Ouagadougou, une cinquantaine de participants dans le but d&rsquo;examiner le rapport de gestion 2020 du bureau, de valider l&rsquo;admission des nouveaux membres au CNPB, de valider la désignation du secrétaire chargé de l&rsquo;agro-industrie et de voter des projets de résolutions et de motions.</p>
<p>En dépit de l&rsquo;impact négatif du covid-19, l&rsquo;année 2020 a été riche en activités pour le CNPB. En effet, le plan annuel de travail et de budget a enregistré un taux d&rsquo;exécution global de 56,63%. Au titre de la mise en œuvre de ce plan, plusieurs activités ont été réalisées durant l&rsquo;année écoulée, notamment la création des commissions et comités sectoriels. Il s&rsquo;agit de la commission chargée du travail et celle chargée de l&rsquo;éducation, l&#8217;emploi et la formation.</p>
<p>Le 1er vice-président du CNPB, Seydou Diakité</p>
<p><strong>La situation financière du CNPB en pleine régression <br /></strong></p>
<p>Néanmoins, ce tableau général que dessine le vice-président du CNPB, comprend toutefois quelques taches. En effet à en croire, le président du CNPB, Apollinaire Compaoré, la situation financière du conseil est en régression par rapport à l&rsquo;année 2019, avec un résultat net de 8 522 254 de francs CFA contre 36 393 378 de francs CFA en raison de la faible mobilisation des ressources auprès des membres confrontés à la pandémie.</p>
<p>Par ailleurs, de nombreux projets sont en phase d&rsquo;exécution ou seront bientôt lancés. Au titre des travaux en cours au CNPB, figurent les préparatifs de la 3e session de la commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé. Trois autres projets ont été confiés au CNPB à savoir : le projet d&rsquo;appui à l&rsquo;amélioration du climat des affaires pour les jeunes et les femmes (PACAJEF), financé par l&rsquo;ambassade des Pays-Bas ; le projet de renforcement des capacités des ressources humaines des entreprises qui va former 800 chefs d&rsquo;entreprises et leurs employés et enfin le projet de sensibilisation des employés sur le travail des enfants dans la chaîne coton-textile-habillement.</p>
<p>Une vue des participants à l&rsquo;assemblée générale constituée en majorité de patrons d&rsquo;entreprises privées</p>
<p>En termes de perspectives pour l&rsquo;année 2022, le CNPB, prévoit d&rsquo;organiser un événement qui lui sera propre. « Cet événement dont le nom n&rsquo;est pas encore définitivement acté, réunira environ 200 participants, et va durer 48 heures. La 1e édition est prévue pour février 2022 », a laissé entendre Seydou Diakité. L&rsquo;objectif général de cet événement est de permettre des échanges sur divers thématiques, avec l&rsquo;intervention d&rsquo;hommes d&rsquo;affaires et des autorités pour trouver des solutions aux préoccupations des acteurs du secteur privé afin de booster la création d&#8217;emplois et de richesses.</p>
<p>Aussi, le CNPB a entrepris la mise en place d&rsquo;un centre d&rsquo;assistance et de formation pour accompagner les entreprises. Ce centre sera opérationnel en 2022.</p>
<p>Pour mémoire, le Conseil national du patronat burkinabè est un conseil créé en 1974 dans le but d&rsquo;être le porte-parole du secteur privé auprès des partenaires sociaux et des partenaires au développement, d&rsquo;être une force proactive impliquée dans les questions économiques du Burkina Faso et une plateforme de services au profit du secteur privé. Le conseil a pour mission de représenter les employeurs, de contribuer à la promotion d&rsquo;un environnement favorable au développement d&rsquo;un secteur privé dynamique au Burkina Faso.</p>
<p><strong>Nado Ariane Paré (Stagiaire)<br />
Lefaso.net</strong></p>
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