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Actu vert COP 26 : la position du Burkina Faso

<p><strong>La ville de Glasgow &lpar;Royaume-Uni&rpar; accueille du 31 octobre au 12 novembre 2021&comma; les dirigeants mondiaux à l’occasion du sommet sur le changement climatique &lpar;COP26&rpar;&period; Le Burkina Faso prend part à cette rencontre mondiale aux côtés d’autres pays africains pour défendre sa position&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La conférence des Nations unies sur le changement climatique &lpar;COP26&rpar; est un événement majeur qui réunit des dirigeants de tous les pays du monde afin de convenir de la manière d’intensifier l’action au niveau mondial pour résoudre la crise climatique&period; Cette année&comma; c’est la ville de Glasgow au Royaume-Uni qui abrite le sommet du 31 octobre au 12 novembre 2021&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Cette rencontre va être l’occasion de faire le point des engagements pris dans le cadre de l’objectif de l’Accord de Paris consistant à maintenir le réchauffement de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour le limiter à 1&comma;5 °C&period; Pour rappel&comma; ces engagements se résument en la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030&comma; à l’adaptation aux conséquences inévitables du changement climatique et au financement de l’action climatique&comma; en particulier pour les pays en développement&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le moins que l’on puisse dire est que la planète sur laquelle vivent les hommes&comma; les animaux et les végétaux est fortement menacée par le réchauffement&period; C’est pourquoi&comma; les scientifiques s’accordent à préconiser le maintien du réchauffement de la planète en dessous de 1&comma;5 °C pour la préserver des effets néfastes du changement climatique&period; Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat &lpar;GIEC&rpar;&comma; le réchauffement de la planète provoque des changements plus marqués et dans certains cas&comma; irréversibles concernant les régimes de précipitations&comma; les océans et les vents dans toutes les régions du monde&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Même si les pays de l’Union européenne se sont inscrits dans la dynamique d’intensifier les engagements et les actions afin de réduire les émissions et accroître les efforts d’adaptation&comma; force est de constater que les premiers responsables du réchauffement de la planète sont les pays développés&period;<&sol;p>&NewLine;<h3>3 à 4 &percnt; des émissions mondiales de CO2 en Afrique<&sol;h3>&NewLine;<p>La délégation du Burkina Faso a tenu un atelier de renforcement de capacité avant d’aller<br &sol;>défendre sa position à la COP 26&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L’Afrique qui ne représente que 3 à 4 &percnt; des émissions mondiales de CO2&comma; a toujours revendiqué une contribution à la réalisation de l’objectif global &lpar;réduire les émissions d’au moins 55 &percnt; d’ici à 2030&rpar; pour soutenir les pays en développement comme le fait l’Union européenne&period; Cette dernière s’était engagée à mobiliser chaque année 100 milliards de dollars jusqu’en 2025&period; Pour ce COP26&comma; les pays africains sont encore au rendez-vous pour faire connaitre leurs positions dans la lutte contre le changement climatique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>C’est le cas du Burkina Faso conduit par le ministre de l’Environnement de l’Economie verte et du Changement climatique&comma; Siméon Sawadogo&period; Le pays des Hommes intègre négocie aux côtés du groupe des Pays les moins avancés &lpar;PMAs&rpar;&comma; du Groupe africain &lpar;AGN&rpar; et du groupe des G77&plus;Chine&period; Il fait passer ses priorités et s’aligne sur les positions communes retenues par ces groupes&period; En ce qui concerne les priorités- clés pour la COP26&comma; il s’agit entre autres de lancer les négociations sur le nouvel objectif mondial de financement et combler le fossé qui existe avant 2020&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le financement climatique doit refléter le niveau d’ambition requis dans les actions des pays en développement&comma; sur la base d’une évaluation claire du niveau des besoins en matière d’adaptation et d’atténuation pour renforcer leur résilience&period; En matière d’atténuation&comma; l’AGN invite les pays développés à communiquer des objectifs ambitieux en matière de Contribution déterminée au niveau national &lpar;CDN&rpar;&comma; conformément à leurs capacités et responsabilités historiques&period;<&sol;p>&NewLine;<p>En matière de la finance climatique&comma; l’AGN a appelé à la mobilisation et à la fourniture d’un financement nouveau&comma; prévisible&comma; durable et adéquat pour le climat&comma; conformément aux dispositions contenues dans la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique &lpar;CCNUCC&rpar; et l’Accord de Paris&period; Si ces revendications sont prises en compte&comma; elles devraient permettre de limiter la montée des températures à 2 ou à 1&comma;5 degré&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Paténéma Oumar OUEDRAOGO <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>pathnema&commat;gmail&period;com<&sol;p>&NewLine;<p>L’article <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;blog&sol;2021&sol;11&sol;01&sol;actu-vert-cop-26-la-position-du-burkina-faso&sol;">Actu vert COP 26 &colon; la position du Burkina Faso<&sol;a> est apparu en premier sur <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;sidwaya&period;info&sol;">Quotidien Sidwaya<&sol;a>&period;<&sol;p>

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