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Que s’est-il passé entre le procureur et un agent de santé ?

Kantigui a appris qu’un arrêt de travail a été observé au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori dans la matinée d’hier 2 novembre 2021. Selon les sources de Kantigui, les agents ont déserté les services de la pédiatrie, des urgences, du laboratoire de la chirurgie… en soutien à un des leurs qui a eu une prise de bec avec le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Dori dans un car de transport en commun sur l’axe Kaya-Dori, dans l’après-midi du jeudi 28 octobre 2021.

Des explications, Kantigui a retenu que l’homme de loi a à maintes reprises, reproché au chauffeur du car de « rouler trop vite ». Une interpellation que le chauffeur aurait ignorée. Exaspérés, a-t-on soufflé à Kantigui, certains passagers sont intervenus, demandant au Procureur de laisser le chauffeur se concentrer sur sa conduite, au risque de provoquer un accident, quitte à saisir le chef de gare une fois à Dori. C’est ainsi que l’agent de santé a quitté son siège pour faire entendre raison à l’homme de droit et s’en est suivi une prise de bec entre les deux.

A la grande surprise de l’agent de santé, il a été « cueilli » par deux « pandores » à sa descente du car qui l’ont conduit dans les locaux de la brigade territoriale de gendarmerie de Dori. C’est ainsi que les agents de santé se sont mis à exiger la libération de leur collègue gardé à vue. Ils ont, dans un premier temps, pris d’assaut la brigade territoriale de la gendarmerie avant de se déporter au TGI situé à un jet de pierre de là. Kantigui a ouï dire qu’une délégation des manifestants a été reçue par un des substituts du Procureur afin de mieux cerner le problème.

Aux dernières nouvelles, l’agent de santé a été libéré hier vers 13h, à la suite de l’intervention de la section provinciale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) du Séno et le travail a repris au CHR au grand bonheur des patients.

Luc Adolphe Tiao lance son parti politique le 6 novembre prochain

En quête de nouvelles, Kantigui est tombé sur une information inhérente au monde politique le weekend dernier. L’ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a rapporté une source à Kantigui, se prépare à porter sur les fonts baptismaux son parti politique. Rassemblement patriotique pour le Développement (RPD) est le nom du tout nouveau parti politique dont le 1er congrès va se tenir le samedi 6 novembre 2021, à Ouagadougou.

Kantigui se souvient que l’ex-chef du gouvernement avait rendu sa démission du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), l’ancien parti au pouvoir, en septembre dernier. Ancien directeur général des Editions Sidwaya, ancien président du Conseil supérieur de la Communication, ancien ambassadeur du Burkina à Paris en France, Luc Adolphe Tiao, avait été nommé Premier ministre en 2011 à la suite de mutineries qui avaient secoué le pays. Il va rester à ce poste jusqu’à ce que l’insurrection populaire vienne balayer le régime de Blaise Compaoré en octobre 2014.

Il s’était alors exilé en Côte d’Ivoire avant de revenir affronter courageusement la justice de son pays. Lors des élections du 22 novembre 2020, Luc Adolphe Tiao s’était présenté comme candidat aux législatives au compte du CDP, dans sa province d’origine, le Sanguié. Mais malheureusement, il n’avait pas été élu. Kantigui espère qu’avec son nouveau parti, l’ancien journaliste va proposer une nouvelle offre politique.

Axe Sakoinsé-Koudougou : le tronçon coince !

Kantigui, tout comme les usagers de la route Ouaga-Koudougou, a applaudi l’annonce des travaux de réfection du tronçon allant de Sakoinsé à la Cité du cavalier rouge. Cependant, cette joie n’a pas été totale. En effet, quand Kantigui a emprunté ladite voie, il y a de cela une dizaine de jours, il a constaté qu’elle est assez restreinte et la circulation n’est pas aisée, notamment lors des croisements. Sur place au village, Kantigui s’est rendu compte qu’il n’est pas le seul à faire cette remarque. Car l’exiguïté de la route animait les débats dans les cabarets et autres gargotes où il s’est rendu.

Selon certains, cela a déjà été à la base d’un nombre important d’accidents de la circulation. D’autres arguent que la largeur de la route prévue dans le plan a été amputée d’un mètre, soit 0,5m de chaque côté et souhaitent que cela soit comblé. Dans tous les cas, Kantigui fait remarquer que les bénéficiaires de cette initiative sont mécontents du produit final.

Komondjari: un enseignant molesté, les cours suspendus

Kantigui a été informé que la Coordination provinciale des personnels de l’éducation de la Komondjari a décidé de la suspension des cours, à compter du mardi 2 novembre 2021 jusqu’à nouvel ordre. Dans une lettre adressée au haut-commissaire de la province, la structure a indiqué que cette décision fait suite à l’agression d’un enseignant à son domicile, le 23 octobre dernier, aux environs de 19h30mn.

Selon des informations parvenues à Kantigui, le professeur des écoles « a été copieusement molesté chez lui avant l’heure du couvre-feu ». Quant aux auteurs de cette « barbarie », la lettre précise « qu’ils ne sont pas connus officiellement ». Chose qui, pour la Coordination provinciale, fait planer le doute. Toutefois, un proche de la victime a soufflé à Kantigui que la bastonnade est l’œuvre « d’hommes de tenue », faisant ainsi allusion à des militaires.

Pourtant, le chef du détachement militaire de Gayéri a affirmé qu’aucun soldat n’a été envoyé en mission, le jour de l’incident. Quoiqu’il en soit, la Coordination provinciale des personnels de l’éducation de la Komondjari « a exigé que les auteurs de l’agression de leur collègue soient identifiés et sanctionnés conformément à la loi ». Elle a exhorté l’Etat « à assurer son rôle régalien de protection de la vie en garantissant un climat propice à l’exercice de la profession d’enseignant ». Il est revenu à Kantigui qu’avant cette décision d’interrompre les cours, sur toute l’étendue du territoire provincial de la Komondjari, l’école du « Blanc » n’existait que dans la ville de Gayéri. Une situation quasi-similaire dans les autres provinces de la région de l’Est, durement éprouvées par l’insécurité.

Nayala : Les Yabalais veulent « se développer »

Kantigui a appris, dans ses pérégrinations, que le nouveau président du conseil municipal de Yaba (province du Nayala), Basile Karambiri, veut faire bouger les lignes dans sa commune. Ainsi, a-t-on confié à Kantigui, que le maire a initié une rencontre apolitique entre les filles et fils de la localité afin d’échanger sans tabou sur les questions de développement de Yaba, le 6 novembre 2021.

Ce rendez-vous prévu pour se tenir dans la salle des fêtes de la mairie de Yaba devrait, selon l’interlocuteur de Kantigui, aboutir à l’élaboration d’une feuille de route consensuelle. Et selon le bourgmestre Karambiri, même si l’actuelle équipe ne parvient pas à exécuter toute la feuille de route, « l’administration étant une continuité, d’autres continueront ce qui est déjà commencé», a rapporté la source de Kantigui. C’est pourquoi l’initiateur de l’activité est invité tous ses administrés à se mobiliser, vu qu’en matière de développement, aucune pierre n’est de trop. Kantigui souhaite plein succès aux travaux en marge de cette rencontre entre Yabalais.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com (+226) 25 31 22 89

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