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<p><strong>Le ministre de l&rsquo;industrie, du commerce et de l&rsquo;artisanat, Harouna Kabore, a présidé, dans la soirée du mardi 2 novembre 2021 à Ouagadougou, la 7e édition du salon des banques et des PME de l&rsquo;UEMOA. Une édition qui connaît la participation de plusieurs autorités des pays de l&rsquo;UEMOA et des autres pays voisins. Cette 7e édition est placée sous le thème « Transformation des économies africaines : contribution et impact des PME de l&rsquo;UEMOA ». </strong></p>
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<p>Après la première édition tenue à Ouagadougou en 2015, la capitale burkinabè accueille pour la seconde fois le salon des banques et des PME de l&rsquo;UEMOA. Un projet lancé depuis 2015 et qui a fait le tour de plusieurs capitales de l&rsquo;union avant ce retour à la maison pour cette 7e édition, placée sous le thème « Transformation des économies africaines : contribution et impact des PME de l&rsquo;UEMOA » se tient du 2 au 5 novembre 2021. Dans sa 7e version, le salon des banques et des PME de l&rsquo;UEMOA a connu la participation de plusieurs autorités de l&rsquo;union et des autres pays de l&rsquo;Afrique.</p>
<p>Pour le patron de la cérémonie, le Premier ministre burkinabè, représenté par le ministre en charge du commerce, Harouna Kabore, la mobilisation pour cette édition est un symbole de solidarité et témoigne de l&rsquo;attachement des acteurs à la paix au Sahel en général, et au Burkina Faso en particulier. « Après Cotonou au Bénin en 2020, nous voilà réunis à Ouagadougou pour cette édition du salon des banques et PME de l&rsquo;UEMOA. En dépit de la crise sanitaire et de l&rsquo;actualité sur le plan sécuritaire, ce rendez-vous d&rsquo;affaires et de partage d&rsquo;expériences a été respecté et nous en sommes fiers », a-t-il lancé, tout en félicitant les organisateurs pour ce défi relevé.</p>
<p>Harouna Kaboré, ministre en charge du commerce, représentant le chef du gouvernement </p>
<p>Malgré les effets néfastes de cette crise, explique le ministre, les économies africaines en général et celles des pays de l&rsquo;UEMOA en particulier se montrent résilientes. La preuve, dit-il, lors de la réunion du comité de politique monétaire de la BCEAO tenue en septembre dernier, il est ressorti que la croissance économique des pays membres de l&rsquo;UEMOA se consolide et retrouvera pratiquement en fin 2021 son niveau d&rsquo;avant la pandémie qui s&rsquo;était établie à 7,7% en rythme annuel au 2e trimestre, après 2,4% au 1er trimestre. Ce taux devrait donc se situer à 5,4% en 2021 et 6,4% en 2022.</p>
<p>S&rsquo;agissant des PME, le premier responsable du département du commerce a indiqué qu&rsquo;elles sont aussi une source importante de créations d&#8217;emplois et de revenus pour les populations et l&rsquo;on ne peut que se réjouir de leur apport considérable dans ce regain économique dans notre espace commun. Une fois la résilience des entreprises renforcée, assure Harouna Kabore, les mesures conjoncturelles prises devront laisser place à des actions structurelles par des moyens règlementaires et des projets d&rsquo;investissements pro-secteur privé.</p>
<p>Huguette Bama, marraine </p>
<p>C&rsquo;est pourquoi, il dit être convaincu que créer les conditions pour l&rsquo;épanouissement des PME des pays de la sous-région, doit être l&rsquo;enjeu majeur des échanges durant ces rencontres, parce que, l&rsquo;UEMOA est un grand marché de plus de 110 millions d&rsquo;âmes, avec des richesses insuffisamment exploitées, des secteurs stratégiques qui échappent à l&rsquo;Etat et aux locaux. Et cela « n&rsquo;est simplement plus tolérable, pour nous et encore moins pour les générations futures », lance-t-il aux participants, tout en les invitant à continuer à mutualiser les efforts pour construire des entreprises compétitives, viables et durables.</p>
<p>Herman Nagalo, président du comité d&rsquo;organisation </p>
<p><strong>Une édition placée également sous le sceau d&rsquo;un bilan et de la maturité</strong></p>
<p>Pour la directrice générale de l&rsquo;Agence burkinabè des investissements qui est en même temps la marraine de cette cérémonie (ABI), Huguette Bama, ce salon offre un espace d&rsquo;échanges mutuels de solutions innovantes et de partages des meilleures pratiques pour dynamiser les PME de l&rsquo;UEMOA et contribuer à la relance économique. Et en se penchant sur le thème choisi, elle a fait savoir qu&rsquo;il est d&rsquo;une importance majeure pour le développement des entreprises mais aussi des opportunités de découverte de nouveaux produits ainsi que de développement de partenariats gagnant-gagnant.</p>
<p>Vue partielle des participants </p>
<p>Le président du comité d&rsquo;organisation, Herman Nagalo, a pour sa part pris la parole pour remercier toutes les autorités du Burkina Faso et d&rsquo;ailleurs dont la présence a contribué à rehausser l&rsquo;éclat de cette édition. Une prise de parole qui lui a permis de revenir sur le parcours du salon des banques et des PME de l&rsquo;UEMOA. Tout en rappelant que le salon est à sa 7e édition ; il estime que sept ans, c&rsquo;est l&rsquo;âge de la raison. C&rsquo;est aussi sept ans de parcours individuels et collectifs, de relations riches et variées. Et cette édition est en effet placée sous le sceau du bilan et de la maturité. Pour lui, c&rsquo;est un salon de la reconnaissance, parce que, durant son parcours, poursuit-il, plusieurs thématiques ont été traitées et cela a eu pour but de structurer la place des PME dans les économies, de proposer l&rsquo;amélioration de leur rôle dans ce processus véritable de changement, tout en proposant des pistes de solution en tenant compte des défis de l&rsquo;heure pour la transformation des économies.</p>
<p><strong>YZ<br />
Lefaso.net </strong></p>
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