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<p><strong>Après sa <a href="https://lefaso.net/spip.php?article107599" class="spip_out">démission en septembre 2021</a> du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Luc Adolphe Tiao a lancé dans la soirée de ce samedi 6 novembre 2021 à Ouagadougou, son parti politique dénommé Rassemblement patriotique pour le développement (RPD). </strong></p>
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<p>« Nous sommes persuadés que les Burkinabè ont besoin d&rsquo;une nouvelle vision politique, fondée sur la confiance, la réconciliation et dans la paix. Notre pays vit, depuis environ une décennie, une cassure sociale, due à de nombreux maux. Nous ne pouvons pas passer toute notre vie à remuer le couteau dans la plaie, à nous regarder en chiens de faïence, qu&rsquo;à travailler ensemble pour faire avancer notre pays », a justifié Luc Adolphe Tiao, en pleins travaux de l&rsquo;assemblée générale constitutive.</p>
<p>Ancien membre du Haut Conseil du CDP (organe de conseillers, ndlr), M.Tiao conçoit la création de ce parti politique comme un devoir patriotique d&rsquo;apporter, au-delà de toutes considérations, sa contribution pour sortir le pays dans l&rsquo;impasse actuelle.</p>
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<p>« Les idées lumineuses ne sont pas forcément des idées qui jaillissent depuis longtemps. A partir du moment où j&rsquo;ai décidé de quitter le CDP, je me suis posé la question de ce que je devais faire après. Et c&rsquo;est là que j&rsquo;ai partagé la vision avec un certain nombre de camarades, qui ont accepté qu&rsquo;ensemble, nous puissions créer un parti politique qui apportera sa contribution à l&rsquo;édification du Burkina Faso », explique-t-il.</p>
<p>Fort de ses expériences du pouvoir et de l&rsquo;opposition politique, l&rsquo;ancien journaliste pense donc être dans une posture idéale pour apporter les réponses aux attentes des Burkinabè.</p>
<p>Pour lui, la situation actuelle du pays implique que les Burkinabè s&rsquo;entendent pour travailler ensemble pour que la paix revienne rapidement. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs cette vision qui sous-tend le nom, Rassemblement patriotique pour le développement, et le logo du parti. Un logo constitué de la carte du Burkina Faso, tout en blanc (vision qu&rsquo;un jour, le Burkina Faso recouvre le blanc, symbole de paix, de pardon, en lieu et place de sa couleur d&rsquo;aujourd&rsquo;hui : rouge). Le logo contient également deux mains jointes. Elles traduisent l&rsquo;humilité, la solidarité et le partage, décline l&rsquo;ancien ambassadeur du Burkina en France.</p>
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<p><strong>« Une nouvelle ère pour le Burkina »</strong></p>
<p>Persuadés que sans réconciliation, paix et sécurité, les Burkinabè ne peuvent vivre dans la cohésion, les porteurs du RPD voient en cet engagement, un espoir pour le Burkina Faso.</p>
<p>« Nous ne pouvons pas continuer à tolérer la cassure sociale que nous observons chaque jour. Si nous aimons notre pays, nous devons travailler ensemble, au-delà des conceptions politiques, comme le prône logo du parti », dit M. Tiao, pour qui le RPD est une réponse pour ces Burkinabè qui, d&rsquo;une manière ou d&rsquo;une autre, sont désespérés de la vie politique.</p>
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<p>L&rsquo;ancien chef du gouvernement a saisi le cadre pour insister sur le patriotisme. « Je regrette, je me pose souvent la question de savoir si les Burkinabè aiment vraiment leur pays. Est-ce qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas un recul de l&rsquo;esprit patriotique, lorsque que nous voyons tout ce qui se passe chaque jour. Et personne n&rsquo;apportera le patriotisme, si nous n&rsquo;en faisons pas un étendard, et le RPD en a fait un étendard », pointe l&rsquo;ancien Premier ministre (2011-2014).</p>
<p>A l&rsquo;en croire, le RPD (dont nous vous proposerons, dès que disponible, la composition de l&rsquo;organe dirigeant) est constitué de 99% de jeunes et se compose d&rsquo;adhérents venus de plusieurs partis politiques et d&rsquo;horizons divers.</p>
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<p>En plus de la forte mobilisation, la cérémonie de lancement a enregistré la présence de responsables coutumiers et de plusieurs figures publiques, à l&rsquo;image de l&rsquo;ambassadeur Mélégué Traoré (coordonnateur du Haut Conseil du CDP) ; de Lasssina Sanou, conseiller au Palais royal de Sya ; du Balkuy Naaba ; l&rsquo;ambassadeur Frédéric Korsaga et de Mahamadi Kouanda (président du Congrès pour la Renaissance et le Progrès).</p>
<p><strong>Oumar L. Ouédraogo<br />
Lefaso.net</strong></p>
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