Mali : La CEDEAO prend des sanctions contre la Transition

Lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Accra, le 7 novembre 2021, il a été fait mention d’une lettre officielle par laquelle le gouvernement malien a annoncé qu’il ne peut pas tenir les élections présidentielle et législatives en février 2022, comme initialement prévu.

A l’issue du Sommet d’Accra, des sanctions ont été prises contre les autorités de la Transition et leur famille. Selon Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission, « toutes les autorités de la transition sont concernées par les sanctions qui vont rentrer en application immédiatement ».

Ces sanctions sont relatives à une interdiction de voyage et au gel des avoirs financiers des membres des Autorités de Transition et des autres six institutions de la transition. Ces sanctions seront également imposées aux membres de leur famille, lit-on dans le communiqué final.

La situation sécuritaire au Mali a également été débattue. La CEDEAO dit être « très préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, conséquence des incertitudes politiques accrues dans ce pays ». Elle demande aux Autorités de la Transition d’accroitre leurs efforts pour améliorer cette situation sécuritaire, particulièrement en assurant une présence effective de l’Etat dans les zones affectées.

En outre, la CEDEAO appelle à un mandat plus robuste et offensif et à un renforcement de la capacité opérationnelle de la MINUSMA pour faire face aux défis du terrorisme au Mali. A cet égard, la CEDEAO demandera au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’apporter les modifications nécessaires au mandat de la MINUSMA.

Téléchargez Communiqué final du 3e Sommet extraordinaire sur le Mali et la Guinée

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