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Procès Thomas Sankara et ses 12 compagnons : « Je n’étais pas chez Blaise Compaoré le 14 Octobre » déclare Jean-Pierre Palm

Accusé de complicité d’assassinat sur la personne de Thomas Sankara et compagnons, le colonel-major Jean-Pierre Palm était à la barre ce 8 Novembre 2021 pour son audition. Il s’est prêté aux questions des avocats de la partie civile et de la défense.

L’ouverture de l’audience à 9 h est la suite de l’adition du colonel-major Jean-Pierre Palm, l’un des accusés de complicité d’assassinat sur la personne de Thomas Sankara et ses douze compagnons, le 15 Octobre 1987.

A la question s’il était le 14 Octobre 1987, en compagnie de Blaise Compaoré, l’accusé a répondu par la négative. Il explique avoir rendu visite à certaines connaissances. Mais lorsqu’on lui demande, en sa qualité d’officier à l’époque, qu’elle était sa réaction à l’entente des coups de feu. Il répond, qu’il a certes entendu des coups de feu, mais ces coups de feu étaient loin de sa position. Etant seul, il explique qu’il ne pouvait rien faire. C’est ainsi qu’en visite auprès d’un certain « le vieux Alain », il a dû dormi là, à cause du couvre-feu. Il apprendra par la suite, dans une déclaration le coup d’Etat. Le 16 Octobre qu’il a été informé dès son arrivée au conseil de l’entente de la mort du capitaine Sankara.

En sa qualité de commandent de la gendarmerie à l’époque, Jean-Pierre Palm confie qu’il n’était pas informé de la préparation du coups d’Etat et nie avoir pris part. Il clame l’innocence et se dit victime des ennemis qui l’en veulent du fait qu’il a occupé des postes de responsabilités à l’époque de l’état d’exception du pays.

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